Sur cinq musiciens, trois sont chanteurs : les harmonies vocales font partie intégrante de la marque de commerce de Chassepareil et ça s’est confirmé avec Les oiseaux d’hiver, un premier long jeu lancé cet automne. « C’était le moment pour nous de présenter sur album ce qu’on faisait, et ça a fait du bien de ne plus seulement jouer les chansons du EP (mini-album) », explique Johannie Tremblay, chanteuse, flûtiste, harmoniciste et compositrice principale de Chassepareil. Elle a apporté ses influences dans la musique du groupe, nommant au passage Harmonium et Beau Dommage, deux groupes piliers de la musique québécoise que ses parents ont beaucoup écoutés… et qui ont teinté – inconsciemment, jure-t-elle – ses compositions.
Le son de Chassepareil n’est pas le plus facile à décrire : on a affaire à un folk plutôt doux, mais très riche au niveau des arrangements et des voix. « La préférée du public est “Berceuse pour les oiseaux d’hiver”, et la jouer au début du spectacle nous donne de l’énergie pour les autres chansons », estime Johannie. Chanteuse et guitariste au sein du groupe, Alexandrine Rodrigue croit plutôt que l’incontournable est « Grande ourse », un des rares morceaux plus rock de l’album.
Soirée de découvertes
Chassepareil n’a encore jamais joué à Saint-Hyacinthe, mais a bien hâte de venir nous visiter avec, en première partie, le jeune groupe Lumière. « C’est le projet d’Étienne Côté (batteur de Canailles), qui ressemble un peu à ce qu’on fait », précise Johannie Tremblay. Sa collègue parle même d’une « vibe complémentaire », et promet une belle soirée au Zaricot le samedi 15 avril.
« Venez nous découvrir et nous aider à découvrir Saint-Hyacinthe en même temps », propose Alexandrine. Pour obtenir des billets pour cette soirée de découvertes chargée de « musique folk et aérienne », rendez-vous sur le site du Zaricot. La soirée commence à 20 h avec Lumière.