La scène a été captée par une caméra posée sur le tableau de bord du véhicule qui se trouvait tout juste derrière le VUS. On y voit clairement que la mini-fourgonnette, qui circulait sur le boulevard Choquette en direction du parc industriel, a traversé l’intersection sur un feu rouge.
Le second véhicule, qui arrivait par le boulevard Casavant, n’a eu aucune chance de l’éviter et l’impact a carrément propulsé la mini-fourgonnette sur le VUS immobilisé au feu de circulation.
Les conducteurs de chacun des véhicules impliqués ont été transportés à l’hôpital, mais n’auraient pas été blessés sérieusement, selon les autorités. « On parle de blessures mineures pour chacun des conducteurs, soit deux femmes et un homme », a indiqué la porte-parole de la SQ, Ingrid Asselin. Ils étaient tous seuls à bord de leur véhicule.
Pourquoi cette caméra?
La vidéo de l’accident, diffusée sur Facebook par Alain Blanchette, est devenue virale et a été partagée plus de 800 fois en moins de 24 h. Hier midi, le compte affichait plus de 1 550 partages.
« Ce que j’utilise c’est une DashCam, a indiqué M. Blanchette, rejoint par LE COURRIER. Elle se fixe comme un GPS au pare-brise. »
Alors que cet outil technologique est chose commune ailleurs dans le monde, plusieurs personnes se sont demandé pourquoi un conducteur possédait une telle caméra à Saint-Hyacinthe.
« J’utilise cette DashCam pour plusieurs raisons. Elle peut servir de preuve si jamais il m’arrivait un accident et que je dois prouver que je ne suis pas en tort. Dans quelques cas, ça pourrait aussi dissuader un agresseur dans un cas de rage au volant, soutient-il, avant d’ajouter « qu’avec cet événement, je peux mentionner une autre raison : d’établir la raison d’un accident. Tout se passe très vite, le cerveau n’a pas toujours le temps de noter tous les détails, alors que la caméra capte tout. »
Selon la Sûreté du Québec, il est tout à fait légal de posséder un appareil du genre s’il est fixé au pare-brise et qu’il n’obstrue pas la vue.