23 février 2012 - 00:00
Stationnement : les contraintes de l’Hôtel-Dieu
Par: Le Courrier

Les habitudes de stationnement risquent de changer au Centre d'hébergement Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe si la direction du Centre de santé et des services sociaux (CSSS) Richelieu-Yamaska décide d'appliquer sa politique tarifaire et de mettre fin à l'accessibilité au stationnement gratuit pour tous.

Le problème, c’est qu’aucun stationnement non payant n’est accessible dans les rues situées à proximité du CHSLD de la rue Dessaulles, contrairement à la situation qui prévaut au centre hospitalier Honoré-Mercier par exemple.

Cela obligera donc la clientèle et le personnel à utiliser le stationnement payant de l’Hôtel-Dieu, faute de gratuité dans les rues.Consciente de la problématique, la direction du CSSS Richelieu-Yamaska étudie différents scénarios pour accommoder les proches aidants et les bénévoles qui se rendent régulièrement à l’Hôtel-Dieu. Ces derniers pourraient d’ailleurs conserver la gratuité au stationnement. Toutefois, les proches aidants des résidents seraient reconnus comme tels seulement s’ils accompagnent le résident de façon régulière.

Dans la rue ou pas?

En ce qui concerne la problématique du stationnement de rue autour du centre hospitalier Honoré-Mercier qui fait rager le voisinage, des progrès auraient été faits, selon le conseiller municipal David Bousquet.

Selon son évaluation, il y aurait tout de même 30 % des places de stationnement de rue qui sont occupées par des employés du CSSS Richelieu-Yamaska.Un pourcentage qui semble conforme au constat que peut en faire Sylvie Lachambre, présidente du syndicat paratechnique du CSSS Richelieu-Yamaska. Elle-même ne cache pas le fait qu’elle utilise régulièrement le stationnement de rue.« Je ne changerai pas mes habitudes, dit-elle, et la direction ne peut pas m’obliger à payer un stationnement dans le cadre de mon travail. Ce qui est déplorable concernant l’Hôtel-Dieu, c’est que les employés n’ont pas accès à des stationnements non payants à proximité. Cela obligera donc les employés à payer. »On connaîtra le 21 mars la nature des changements adoptés par le conseil d’administration, ainsi que la nouvelle grille tarifaire, s’il y a lieu.

A.C.

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