14 juin 2012 - 00:00
Stéphane Rousseau sort ses squelettes du placard
Par: Le Courrier
Dans le cadre de son spectacle <em>Les confessions de Rousseau</em>, Stéphane Rousseau dévoile ses talents de conteur, chanteur, danseur, dessinateur et même de metteur en scène.

Dans le cadre de son spectacle <em>Les confessions de Rousseau</em>, Stéphane Rousseau dévoile ses talents de conteur, chanteur, danseur, dessinateur et même de metteur en scène.

Dans le cadre de son spectacle <em>Les confessions de Rousseau</em>, Stéphane Rousseau dévoile ses talents de conteur, chanteur, danseur, dessinateur et même de metteur en scène.

Dans le cadre de son spectacle <em>Les confessions de Rousseau</em>, Stéphane Rousseau dévoile ses talents de conteur, chanteur, danseur, dessinateur et même de metteur en scène.

Bien des squelettes ont été dévoilés, vendredi et samedi soir, alors que l'humoriste Stéphane Rousseau était de passage au Centre des arts Juliette-Lassonde pour présenter son plus récent spectacle Les confessions de Rousseau, dont il signe pour la première fois la mise en scène.

Pour son 5 e spectacle solo, Stéphane Rousseau laisse de côté ses personnages et se tourne plutôt vers l’anecdotique. Avec ce spectacle entièrement autobiographique, Rousseau prend les guides de la création et signe l’ensemble des textes de même que la mise en scène. Pendant plus d’une heure et demie, l’humoriste raconte certains moments de sa vie, chante, danse et nous prouve même ses talents de dessinateur alors qu’il caricature, entre autres, la mère de son fils sur une tablette graphique, offerte en cadeau à son fils.

Commençant d’entrée de jeu en énumérant quelques confessions, l’humoriste « artiste » raconte comment une activité à la chasse s’est changée en séance de photographie de perdrix, ou raconte son passage aux douanes pour un voyage à Las Vegas. Fidèle à ses habitudes, Rousseau intègre quelques numéros chantants dans lesquels il livre une imitation de David Bowie, ou encore, reprend la chanson Si j’étais un homme de Diane Tell pour la parodier en Si j’étais une femme, qui s’inscrit d’ailleurs parmi les moments forts du spectacle.Gardant toujours les confessions comme fil conducteur du spectacle, Rousseau reste sur la ligne entre émotion et dérision. Il raconte des épisodes touchants de sa vie, tels que la naissance de son fils ou lorsqu’il a pris la décision de débrancher son père avec le reste de sa famille, tout en réussissant à faire rire. Enfilant les numéros avec aisance, l’humoriste a gardé, pour la fin, son squelette le plus croustillant, le premier été où il a passé ses vacances dans un camp pour nudistes.

Mise en scène de l’année

Avec une mise en scène remarquablement appuyée par des animations projetées sur un écran géant et dont il a lui-même fait les dessins ainsi qu’un écran lumineux à ses pieds sur lequel apparaissent d’autres animations sorties de sont cru, Stéphane Rousseau signe une première mise en scène très personnalisée. Et il en a été récompensé puisqu’il a reçu, lors du dernier Gala Les Oliviers, le prix Mise en scène de l’année.

Bien qu’il se soit toujours impliqué dans la mise en scène de ses spectacles, Rousseau a confié, en entrevue à Radio-Canada dans les coulisses du Gala, avoir vécu « un beau délire », lors du processus de création.« Je n’avais jamais vécu cela et ce n’est pas évident de se mettre en scène soi-même. Il faut avoir un certain recul que l’on n’a pas normalement sur scène. Alors cela demande une technique de travail particulière. Il faut se filmer et se regarder. Et je suis content que cela ait été reconnu parce que cela représente beaucoup, beaucoup de travail. »Stéphane Rousseau poursuit sa tournée à travers le Québec. Il sera de nouveau en spectacle au Centre des arts Juliette-Lassonde les 21 et 22 mars 2013.

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