9 juin 2016 - 00:00
États financiers de Saint-Hyacinthe
Surplus de 1,7 M$ pour boucler 2015
Par: Benoit Lapierre
Le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil, a présenté le rapport financier 2015 en compagnie du directeur du Service des finances, Michel Tardif, de la directrice générale adjointe, Chantal Frigon et du directeur général, Louis Bilodeau. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil, a présenté le rapport financier 2015 en compagnie du directeur du Service des finances, Michel Tardif, de la directrice générale adjointe, Chantal Frigon et du directeur général, Louis Bilodeau. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil, a présenté le rapport financier 2015 en compagnie du directeur du Service des finances, Michel Tardif, de la directrice générale adjointe, Chantal Frigon et du directeur général, Louis Bilodeau. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil, a présenté le rapport financier 2015 en compagnie du directeur du Service des finances, Michel Tardif, de la directrice générale adjointe, Chantal Frigon et du directeur général, Louis Bilodeau. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le dépôt du rapport financier 2015 à la séance du conseil de lundi a donné l’occasion au maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil, d’annoncer une bonne nouvelle aux Maskoutains : la dernière année financière à la Ville s’est terminée sur un surplus de 1 721 667 $.

Cet excédent surpasse même de 407 456 $ celui qui avait été enregistré à la fin de 2014, quoiqu’il n’atteint pas ceux de 2013 (2,2 M$) et 2012 (2,6 M$).

« Je suis fier de ces résultats. Saint-Hyacinthe est l’une des villes les mieux gérées au Québec et ces chiffres en sont l’illustration », a déclaré mardi le maire Corbeil, en présentant plus en détail le rapport financier en compagnie du directeur général, Louis Bilodeau, de la directrice générale adjointe, Chantal Frigon, et du directeur du Service des finances, Michel Tardif.

Cette somme disponible de 1,7 M$ est allée gonfler le surplus accumulé, lequel a atteint 2 740 670 $ avec l’addition du solde de 1 019 003 $ du surplus de 2014, lequel s’était chiffré à 1 314 211 $.

Ce surplus de 2,7 M$, le conseil municipal a décidé lundi de le répartir à cinq endroits. D’abord, une tranche de 517 717 $ servira à compléter des commandes de 2015 demeurées en attente. Ensuite, un montant de 200 000 $ a été affecté à la réserve du logement social, laquelle a été vidée avec l’injection d’un million de dollars dans le projet immobilier du 950, avenue Morison. Une nouvelle réserve de 150 000 $ a aussi été créée pour le financement d’un projet de signalisation dynamique destinée à faciliter la recherche de cases de stationnement au centre-ville.

Dans le cadre du projet du centre des congrès, un montant de 872 953 $ a été réservé à l’achat d’équipements légers, comme du matériel de cuisine et de salle à dîner, ce qui vient s’ajouter au budget de 25,17 M$ déjà alloué au projet. Enfin, la Ville a décidé d’injecter un million de plus dans son fonds de roulement, lequel lui permet de se financer elle-même par des emprunts à court terme. Ce fonds atteint maintenant 19 M$, ce qui est exceptionnel pour une ville de la taille de Saint-Hyacinthe, a signalé Michel Tardif.

Les surplus accumulés atteignent 4 462 353 $ lorsqu’on considère principalement deux autres réserves, l’une de 1,5 M$ pour couvrir les cautions liées à l’exploitation du parc industriel de la Cité de la biotechnologie, et l’autre de 211 392 $ pour des modifications au déversoir Larocque.

Revenus de 92 M$

Pour couvrir l’année financière 2015, le conseil s’était doté d’un budget de 88,6 M$ qui, après révision au cours de l’exercice, a grimpé à un peu plus de 90 M$. Finalement, les revenus réels se sont élevés à 92 553 318 $ et les dépenses, à 90 831 651 $, d’où le surplus de 1,7 M$.

Quant à la dette à long terme, qui se chiffrait à 54,3 M$ à la fin de 2014, elle avait diminué à 49,8 M$ au 31 décembre 2015. Toutefois, une part seulement de cette dette demeure à la charge de l’ensemble des contribuables de la nouvelle ville de Saint-Hyacinthe, et cette part se situait à 25,7 M$ à la fin de la dernière année. Cette portion de la dette est en diminution constante, puisqu’elle s’établissait à 28,1 M$ à la fin de 2014, et à 30 M$ à la fin de 2013. Voilà précisément pourquoi Saint-Hyacinthe, au chapitre de l’endettement, affiche la meilleure performance de son groupe dans le dernier palmarès des villes de HEC Montréal, a souligné Louis Bilodeau.

La dette à la charge d’une partie seulement des contribuables (travaux d’amélioration locale) se situe à 15,9 M$, tandis que la somme des emprunts pouvant être financés par des revenus d’appoint a diminué de 9,3 M$ à 8,3 M$.

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