8 novembre 2012 - 00:00
Syscomax ne crée pas de froid
Par: Maxime Prévost Durand
Le nouvel aréna à trois glaces serait construit à la place du Pavillon de la Jeunesse.

Le nouvel aréna à trois glaces serait construit à la place du Pavillon de la Jeunesse.

Le nouvel aréna à trois glaces serait construit à la place du Pavillon de la Jeunesse.

Le nouvel aréna à trois glaces serait construit à la place du Pavillon de la Jeunesse.

Le promoteur privé Syscomax dit croire au potentiel de Saint-Hyacinthe, mais il n'insistera pas longtemps s'il ne se sent pas désiré.

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C’est du moins ce qui se dégage d’une entrevue que nous a accordée Sylvain Robitaille, président de l’entreprise de construction de Mirabel.

« Saint-Hyacinthe est une bonne ville de hockey et le site proposé par la Ville est très intéressant avec la piscine et le terrain de soccer (Centre BMO) à proximité. Nous ne serions pas rendus à l’étape des négociations avec la Ville si nous ne nous sentions pas les bienvenus avec notre projet dès le départ. »Le Groupe Robin voit d’un bon oeil l’arrivée de Syscomax à Saint-Hyacinthe. Même que le promoteur immobilier maskoutain aurait dans une certaine mesure introduit l’entreprise de Mirabel auprès des autorités municipales.« Nos deux entreprises se connaissent et se respectent et j’aurais évidemment souhaité que le projet d’aréna se réalise à proximité du projet M au lieu du site de l’Expo, mais tant pis, raconte Jonathan Robin. Cela dit, si Syscomax est disposée à investir plusieurs millions de dollars dans la construction de trois ou même de quatre glaces à Saint-Hyacinthe, il ne faut pas passer à côté d’un tel investissement. Ce serait un véritable gâchis. »Son appui inconditionnel au projet est totalement désintéressé, assure-t-il.« Le Groupe Robin n’a pas l’expertise requise pour se lancer dans un projet de cette envergure et n’en retirera aucun bénéfice direct, prévient M. Robin. On ne peut pas s’improviser constructeur et gestionnaire d’aréna du jour au lendemain. Syscomax a un concept qui lui est propre et des ressources pointues que nous n’avons pas au Groupe Robin. On peut toutefois penser qu’il y aura certaines retombées directes reliées à la construction pour les fournisseurs locaux et que tout le milieu tirera avantage d’un complexe aussi moderne et intégré une fois qu’il sera opérationnel. »

La Société d’agriculture veut conserver ses acquis

L’arrivée de Syscomax sur les terrains utilisés normalement dans le cadre de l’Expo agricole exigera à la Société d’agriculture de Saint-Hyacinthe de revoir un peu ses plans. « Ça ne fera pas un grand changement, mais il est certain que le site devra être reconfiguré », soutient le directeur général de la Société, Richard Robert.

La Société d’agriculture, même si elle est derrière la réalisation du Centre BMO pour le soccer, n’a jamais envisagé de se lancer dans un projet d’aréna.Elle se dit prête à composer avec la présence du privé.« C’est toujours plus simple quand tous les bâtiments sur le site t’appartiennent, mais pourvu qu’on puisse continuer de faire nos activités comme par le passé, je n’entrevois pas de grandes difficultés à cohabiter avec eux », ajoute M. Robert.À ce niveau, une entente est déjà signée avec la Ville pour les droits d’utilisation du site durant l’Expo. C’est pour cette raison que la Société d’agriculture aura son mot à dire durant les négociations. « On a une entente, alors on veut conserver les mêmes privilèges. La Ville a promis d’organiser une rencontre pour parler de tout cela. » La prochaine rencontre entre la Ville et Syscomax n’a toujours pas été fixée, mentionne pour sa part Sylvain Robitaille. Le maire Claude Bernier se donne jusqu’à la fin de l’année 2012 pour s’entendre avec Syscomax.

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