29 juillet 2021 - 07:00
« Tali, c’est une machine à succès! »
Par: Maxime Prévost Durand
Les proches de Tali Darsigny étaient euphoriques en la voyant connaître du succès à ses premiers Jeux olympiques. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Les proches de Tali Darsigny étaient euphoriques en la voyant connaître du succès à ses premiers Jeux olympiques. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Nervosité, euphorie et fierté, les proches de Tali Darsigny sont passés par toute une gamme d’émotions lundi soir en regardant leur héroïne réaliser son rêve de participer aux Jeux olympiques.

« C’est une des plus belles soirées de ma vie », a lancé Bernard Barré, que l’on connaît comme conseiller municipal du district La Providence à Saint-Hyacinthe, tout de suite après la performance de sa petite-fille. Le sentiment semblait partagé par le petit groupe d’amis et de membres de la famille de Tali qui s’était réuni à Saint-Simon pour l’encourager.

L’excitation était à son comble plus l’heure de la compétition approchait. La plupart portaient fièrement un chandail qui avait été fait à l’effigie de l’héroïne de la soirée. Lorsque le moment est enfin venu pour Tali de lever sa première barre, on pouvait entendre les criquets de la campagne tellement le silence était religieux. Dès qu’elle a réussi son essai, l’atmosphère s’est détendue et un tonnerre d’applaudissements a surgi.

« Même pas dur », s’est exclamé Bernard Barré en évoquant la facilité et l’assurance avec lesquelles Tali a donné le ton à ses premiers Jeux olympiques.

Ses frères Matt et Shad, qui aspirent eux aussi à vivre cette expérience dans leur carrière d’haltérophiles, la regardaient avec attention et admiration, tout comme la jeune Charlotte Simoneau, la « petite sœur » de Tali (née d’autres parents) qui suit ses traces.

Son arrière-grand-mère, que tout le monde appelait affectueusement Jeannine, était également présente pour ne rien rater. « C’est ma quatrième génération ça, a-t-elle dit au COURRIER en parlant de Tali. Ça fait longtemps que je suis ça [l’haltérophilie]. J’ai suivi Kim [la mère de Tali] à l’époque [lorsqu’elle était elle-même athlète]. Je suis énervée là! »

À un moment, les commentateurs ont d’ailleurs évoqué le parcours de Kim Barré, rappelant que Tali réalisait ce soir-là un rêve que sa mère n’avait pas pu vivre parce que les femmes n’étaient pas admises aux Jeux olympiques en haltérophilie à son époque. Un clin d’œil qui lui a soutiré une larme ou deux.

Parfaite à l’arraché, Tali a continué sur sa lancée en réussissant son premier épaulé-jeté, d’une importance capitale. « Ça lui fait un total », s’est à nouveau enthousiasmé Bernard Barré, pendant que les autres levaient les mains dans les airs, soulagés.

Puis, lorsque la jeune athlète a réussi son dernier essai, qui lui permettait de terminer au sommet du groupe B, l’ambiance était tout simplement à la fête. « Elle est assurée de faire un top 10 », a ajouté M. Barré.

Pour sa part, la mère de Tali semblait émue de la performance de sa fille. « Je suis tellement contente pour elle et je sais qu’elle est contente elle aussi », a soutenu Kim Barré. « Tali, c’est une machine à succès », a ajouté grand-papa Bernard.

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