1 décembre 2016 - 00:00
Services de loisir
Tous les maires aux négos avec Saint-Hyacinthe
Par: Benoit Lapierre
Pour le moment, tous les maires de la MRC des Maskoutains entendent prendre part aux négociations sur les services supralocaux dispensés par Saint-Hyacinthe. Photothèque | Le Courrier ©

Pour le moment, tous les maires de la MRC des Maskoutains entendent prendre part aux négociations sur les services supralocaux dispensés par Saint-Hyacinthe. Photothèque | Le Courrier ©

Pour le moment, tous les maires de la MRC des Maskoutains entendent prendre part aux négociations sur les services supralocaux dispensés par Saint-Hyacinthe. Photothèque | Le Courrier ©

Pour le moment, tous les maires de la MRC des Maskoutains entendent prendre part aux négociations sur les services supralocaux dispensés par Saint-Hyacinthe. Photothèque | Le Courrier ©

Il y aura sans doute beaucoup de monde autour de la table lorsque commenceront les pourparlers sur un nouveau partage des coûts des services de loisir que la Ville de Saint-Hyacinthe dispense aux municipalités de la MRC des Maskoutains.


Au lieu de confier à quelques-uns d’entre eux la mission d’aller négocier avec la ville-centre, les 16 maires des municipalités entourant Saint-Hyacinthe ont choisi de participer en bloc à l’exercice.

Ils en ont décidé ainsi après la séance du conseil des maires du 23 novembre, au terme d’une discussion à laquelle le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil, n’a pas participé. Il a quitté la salle tout de suite après la séance publique, comme l’ont fait les autres personnes présentes pour laisser les maires discuter entre eux.

« Pour le moment, c’est tout le monde qui va prendre part aux négociations, mais ça peut évoluer », a confirmé au COURRlER la préfet de la MRC, Francine Morin, mairesse de Saint-Bernard-de-Michaudville. Elle a précisé que ce dossier ne concernait pas la MRC des Maskoutains en tant que structure de gouvernance régionale, mais bien chacune des municipalités liées à l’entente de 2002 sur les équipements supralocaux et que Saint-Hyacinthe interpelle aujourd’hui.

Le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil, ne s’attendait pas à ce que les municipalités ne désignent personne pour les représenter dans le cadre de cette négociation. « J’avais demandé à Mme Morin d’agir non pas comme préfet, mais à titre de responsable pour qu’il y ait un comité de formé. De notre côté, il y aura le directeur général, Louis Bilodeau, le directeur des finances, Michel Tardif et moi-même. De leur côté, il y a des choix à faire. L’objectif, c’est qu’il y ait une première rencontre dans les plus brefs délais, avant les Fêtes, et qu’on en arrive à un accord avant les vacances d’été. Et je le répète, le statu quo n’est pas une option », a-t-il commenté. 

Il s’attend donc à ce que les maires trouvent rapidement une façon de réduire la taille de leur équipe de négociations.

Selon l’étude Raymond Chabot Grant Thornton (RCGT) dont la Ville a dévoilé les résultats tout récemment, il faudrait que la facture totale refilée aux municipalités pour les services supralocaux passe de 407 204 $ à 1 974 576 $ pour qu’il y ait équité dans le financement des services supralocaux.

« On trouve tous que c’est beaucoup (l’ajustement proposé). La Ville veut que ce soit juste pour tout le monde, et c’est ce qu’on souhaite aussi. J’ai confiance qu’on aura une bonne négociation avec la Ville et qu’on en arrivera à quelque chose d’intéressant. La Ville est ouverte et elle veut que ça se règle », a ajouté Francine Morin.

L’étude RCGT est basée sur le lieu de résidence des utilisateurs des services de loisir de Saint-Hyacinthe. Suivant ce principe, la municipalité de Saint-Simon paierait plus de huit fois ce qu’il lui en coûte selon l’entente actuelle. « Chez nous, ça représente 500 $ ou 600 $ de plus en taxes par maison. Juste pour mon entreprise, c’est 700 $. On n’est pas content du tout, et on va négocier très serré », avertit le maire Normand Corbeil.

Le maire de Saint-Pie, Mario St-Pierre, trouve aussi que la majoration proposée représente une bouchée énorme, à avaler d’un seul coup. « Je trouve ça drôle qu’on nous arrive avec ça aujourd’hui, la réouverture d’une entente qui date de 2002. Il aurait dû y avoir des rencontres bien avant ça », estime-t-il.

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