Pour le moment, seulement 13 % des électeurs miseraient sur un gouvernement de François Legault, tandis que les libéraux se retrouvent en tête avec 39 % et le Parti québécois (PQ) non loin derrière à 36 %.
Pour Chantal Soucy, il n’y a pas lieu de céder à la panique, car la campagne est encore jeune. « Il en reste plus devant que derrière et tant que le débat des chefs ne sera pas diffusé, tout est encore possible », lance-t-elle avec aplomb. Elle se fie aussi à ses rencontres citoyennes pour garder le moral, malgré le recul d’un point des caquistes depuis la semaine dernière. « Le PLQ et le PQ ne font que se passer le pouvoir depuis des années. Quand je parle du programme de la CAQ aux citoyens, ils sont très réceptifs. Les gens veulent entendre parler de création d’emplois, pas de souveraineté. M. Legault s’est engagé à ne pas ramener cette question [souveraineté] sur la table et c’est ce qu’il a fait. »L’indépendance est d’ailleurs devenue le sujet central de la campagne électorale depuis l’annonce de la controversée candidature de Pier Karl Péladeau avec le PQ. Loin de se sentir noyée au milieu de cet affrontement entre souverainistes et fédéralistes, Mme Soucy profite plutôt du débat pour rappeler que la CAQ est le seul parti qui propose l’assainissement des finances publiques et la réduction de taxes dès l’an prochain pour la classe moyenne. « Le PLQ dit qu’il parle des vraies affaires, mais la seule affaire dont il parle, c’est de rouvrir la constitution canadienne. Quand les gens seront tannés de la chicane, nous serons prêts », assure la candidate.
Rencontre avec l’UPA
La candidate de Saint-Hyacinthe était aux côtés de son chef François Legault, mardi, lors d’une rencontre avec les membres de l’Union des producteurs agricoles (UPA) à Longueuil.
Selon elle, la vision de M. Legault au niveau agricole concorde bien avec les attentes des membres, sauf en ce qui a trait à une éventuelle division des terres pour permettre la location. Le chef caquiste croit que le type de modèle offrirait l’opportunité à de jeunes agriculteurs d’accéder à leur milieu de travail même s’ils ne disposent pas des sommes nécessaires pour se porter acquéreur d’une ferme.