11 février 2016 - 00:00
Maison de la parole
Toutes les familles sont imparfaites
Par: Jennifer Blanchette | Initiative de journalisme local | Le Courrier
La Maison de la Parole lance sa programmation hivernale avec une conférence du père Georges Madore sur la place de la miséricorde au sein de nos familles. Photo courtoisie

La Maison de la Parole lance sa programmation hivernale avec une conférence du père Georges Madore sur la place de la miséricorde au sein de nos familles. Photo courtoisie

La Maison de la Parole lance sa programmation hivernale avec une conférence du père Georges Madore sur la place de la miséricorde au sein de nos familles. Photo courtoisie

La Maison de la Parole lance sa programmation hivernale avec une conférence du père Georges Madore sur la place de la miséricorde au sein de nos familles. Photo courtoisie

À la base de nos relations interpersonnelles, la famille, lieu de miséricorde, sera le premier thème abordé par la Maison de la Parole de Saint-Hyacinthe dans le cadre du lancement de sa programmation hivernale.

La conférence sera donnée par le père Georges Madore, de la communauté des Pères Montfortains, le 18 février à 19 h 30.

En cette année de la miséricorde ­décrétée par le pape François, le père ­Madore tentera d’éclairer les participants sur la place du pardon au sein des ­familles.

« Il faut être capable de pardonner le fait que nos familles sont imparfaites, juge-t-il. Ce n’est pas moi qui le dis, mais bien le psychologue Donald Winnicott. Il y a deux formes de pardon : le pardon ­envers les autres et le pardon envers ­soi-même. »

Selon lui, il faut cesser de toujours viser la perfection, car cela mène inévitablement aux conflits. « Nous ne sommes pas des parents parfaits, et il se peut que nos enfants ne soient pas l’idéal que nous nous en faisions. La première étape est d’accepter cela », estime le père Madore, qui cumule une longue expérience au sein du diocèse de Saint-Hyacinthe par le biais du mouvement laïque des Cursillos.

Il rappelle que la miséricorde, qui, ­selon l’Ancien Testament, représentait l’année où l’on effaçait les dettes financières des citoyens, a été transposée sur le plan relationnel par le pape François. « Désormais, nous effaçons les dettes entre nous, les disputes et les chicanes », explique celui qui détient une maîtrise en psycho-éducation de l’Université ­d’Ottawa.

Ayant déjà été conférencier pour la ­Maison de la Parole, le père Georges ­Madore oeuvre maintenant dans la ­région de Montréal et en Europe, à titre de missionnaire, pour les ­Montfortains.

La conférence « La famille, lieu de miséricorde : éclairage biblique » est ouverte au grand public. Contribution volontaire.

Programmation bien chargée

La programmation hivernale de la Maison de la Parole se poursuivra le 24 février avec Michel Vigneau et sa conférence « Le Carême de l’année de la miséricorde », laquelle fait écho à l’année de la miséricorde lancée par le pape François.

Le 7 mars, François Poitras tentera de faire éclater les préjugés, la haine et l’indifférence grâce à son discours « Visages de Dieu dans l’évangile de Luc ».

Trois semaines plus tard, le 31 mars, ce sera au tour de Denis Petitclerc ­d’entretenir l’auditoire avec « Il est ­apparu aux disciples : les récits ­d’apparition du Ressucité ».

Suivra le 5 avril l’atelier « Venez et ­goûtez la bonté de Dieu à saveur d’éternité », offert par Pauline Boisvert.

La « Quête de bonheur et expérience chrétienne » sera abordée par Yves ­Perreault le 12 avril et c’est à André Myre que reviendra l’honneur de clore la programmation de la Maison de la Parole avec l’activité « Jésus a-t-il voulu une Église? ».

Pour s’inscrire, les participants doivent contacter Muriel Timmons au 450 773-2588 p. 289 ou Édith Lavoie au 450 773-4967. Les inscriptions par courriel au lamaisondelaparole@live.ca ou par la poste à l’adresse de la Maison de la Parole sont acceptées. Les frais d’inscription sont de 10 $ par soirée. L’inscription à l’avance est ­recommandée.

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