Cet engin qui ne nécessite pas l’intervention de l’éleveur est l’une des attractions agricoles de la 176 e édition de l’Expo agricole de Saint-Hyacinthe qui se tient jusqu’au 4 août.
Avant d’être parfaitement au point, Roboleo a nécessité quatre années de développement chez Milkomax, une entreprise située à Sainte-Monique en Mauricie.Cette machine truffée d’électronique peut réaliser jusqu’à deux traites regroupant 70 vaches ou trois traites comptant 50 têtes. L’appareil se déplace grâce à un système de rail et chevauche l’animal sans provoquer de stress. « Il faut jusqu’à trois semaines pour qu’une vache s’habitue à la présence du robot », indique Nicolas Rousseau, responsable du marketing chez Milkomax. Avant de procéder à la traite dont la durée est de sept à neuf minutes, une petite brosse nettoie et masse préalablement les trayons. Entre chaque vache, le système est complètement désinfecté.Pour un éleveur, Roboleo représente un investissement de 250 000 $ excluant le coût d’installation et celui des composants comme les systèmes de rail et de tuyauterie. « Actuellement, 24 fermes au Québec ont acquis notre robot de traite », mentionne M. Rousseau, dont l’oncle Léo est l’inventeur de l’imposante machine.L’entreprise a réussi à vendre jusqu’à deux robots de traite à une même ferme. Comme les traites sont programmées à heure fixe, Roboleo améliore les performances laitières et la santé du pis. Son intégration représente également un coût restreint pour modifier l’étable.Les visiteurs de l’Expo peuvent assister à une démonstration de cette traite futuriste au Pavillon des Pionniers.