6 février 2020 - 16:47
Bibliothèque T.-A.-St-Germain
Trois nouvelles bornes, pour des usagers plus autonomes
Par: Maxime Prévost Durand
La directrice générale de la Médiathèque maskoutaine, Louise Struthers, à l’une des nouvelles bornes d’auto-prêt. Photo François Larivière | Le Courrier ©

La directrice générale de la Médiathèque maskoutaine, Louise Struthers, à l’une des nouvelles bornes d’auto-prêt. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Avec le projet de nouvelle Bibliothèque qui s’active, il n’en reste plus pour longtemps à la bibliothèque T.-A.-St-Germain à son emplacement actuel. Mais cela n’empêche pas la Médiathèque maskoutaine et la Ville de Saint-Hyacinthe de continuer de l’améliorer jusqu’à son grand déménagement, prévu en août 2022.

Au cours des dernières semaines, trois nouvelles bornes d’auto-prêt (libre-service) ont été ajoutées à l’intérieur de la Bibliothèque T.-A.-St-Germain afin d’offrir une plus grande autonomie aux usagers lorsque vient le temps d’emprunter leurs livres. Celles-ci, acquises pour un peu plus de 46 000 $ par la Ville, s’ajoutent à une première borne qui avait été installée en 2014.

« La nouvelle bibliothèque va nous permettre de rendre les usagers beaucoup plus autonomes dans ce qu’ils empruntent, mentionne la directrice générale de la Médiathèque maskoutaine, Louise Struthers. On veut aller davantage vers le libre-service. Au lieu d’attendre d’être rendus là-bas, on veut amener les citoyens à y adhérer déjà. Ça permet aux employés d’être libérés de cette tâche pour aller au-devant et offrir un service direct dans la bibliothèque. »

À ceux qui y verraient une déshumanisation du service, c’est plutôt dans une volonté contraire que la Médiathèque maskoutaine a intégré les bornes d’auto-prêt. « Nos employés sont capables de prendre un livre et de faire bip, mais ils sont capables de beaucoup plus. […] Ça ne fera pas qu’on aura moins d’employés, c’est seulement que nos employés seront plus disponibles pour aider, guider et répondre aux usagers. »

Une borne avait également été installée il y a quelques années à la Bibliothèque Sainte-Rosalie et il n’est pas prévu que d’autres soient ajoutées à cet endroit.

Pour ceux qui souhaitent continuer d’aller au comptoir, cette option est toujours disponible.

Des collections rafraîchies

Depuis son entrée en poste le printemps dernier, la nouvelle directrice générale Louise Struthers a poursuivi le vent de changement qui avait été entamé quelques mois plus tôt afin d’offrir des collections rafraîchies aux utilisateurs de la Médiathèque maskoutaine.

« Avec mon arrivée, on a décidé d’y aller à fond, lance-t-elle. C’était une belle collection, mais elle avait un certain âge. C’est important que les bibliothèques soient à jour et on est en train de la rajeunir un peu en retirant des documents qui sont un peu plus périmés et en intégrant toujours des documents récents, pour que la bibliothèque reflète la réalité d’aujourd’hui. »

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