12 mai 2016 - 00:00
Plainte pour odeurs
TVA débarque À Saint-Hyacinthe
Par: Benoit Lapierre
Photothèque | Le Courrier ©

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Une équipe de TVA Nouvelles s’est pointée à Saint-Hyacinthe la semaine dernière pour tourner quelques images aux abords du Centre de valorisation des matières organiques (CVMO), avenue Émilien-Letarte, dans le parc industriel Théo-Phénix.

Ce n’était pas pour vanter les mérites de la Ville pour son projet de biométhanisation des matières organiques, mais bien pour vérifier le bien-fondé d’une « plainte anonyme » pour mauvaises odeurs qui avait été adressée au ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC). La plainte ne concernait pas le CVMO lui-même ni sa plate-forme de maturation du digestat, mais un terrain adjacent ­recouvert d’une épaisse couche de terreau.

Le journaliste dépêché sur les lieux est toutefois demeuré vague quant à l’intensité de l’odeur émanant de cette matière suspecte, décrite comme étant « de la terre mélangée à du compost et à du digestat ». Une voiture du Ministère se trouvait sur le site, ce qui démontrait, selon les ­représentants de TVA, qu’une enquête était en cours. Ils se sont ensuite rendus à l’hôtel de ville pour y interroger le directeur général, Louis Bilodeau, qui a tenté de les rassurer quant à la nature de la substance mise en cause. La directrice des Communications à la Ville, Brigitte Massé, a expliqué au COURRIER qu’il s’agissait simplement d’un vieux surplus de digestat qui avait été étendu sur un terrain industriel voisin, propriété de la Ville, et qui ne dégageait plus d’odeur depuis longtemps. Le digestat est le résidu solide issu de la biométhanisation des matières organiques. Au bout de 30 jours de maturation à l’air libre, il est libéré de l’azote ammoniacal qu’il contenait au départ. Ainsi stabilisé, il devient inodore.

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