17 septembre 2020 - 13:45
Gaulois de Saint-Hyacinthe
Un alignement annoncé, en attendant la saison
Par: Maxime Prévost Durand
La reprise des sports scolaires lundi a permis aux joueurs de reprendre l’entraînement avec leurs coéquipiers. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

La reprise des sports scolaires lundi a permis aux joueurs de reprendre l’entraînement avec leurs coéquipiers. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Même s’ils attendent toujours une confirmation quant à la date à laquelle la prochaine saison de la ligue de hockey midget AAA pourra être lancée, les Gaulois de Saint-Hyacinthe ont dévoilé, la semaine dernière, le nom des vingt joueurs qui formeront l’édition 2020-21.

Sept d’entre eux ont défendu les couleurs des Gaulois la saison dernière et seront de retour avec l’équipe. Il s’agit des défenseurs Félix Allard et Igor Mburanumwe, ainsi que les attaquants Alpha Barry, Louis-Philippe Fontaine, Gabriel Pelchat, Léo St-Michel et Hugo Vézina-Fusey.

On dénombre également six joueurs qui gradueront des Gaulois du Richelieu midget espoir vers la formation midget AAA, dont les attaquants Félix Champagne et Charles-Édouard Grenier, qui ont été repêchés dans la LHJMQ lors du plus récent encan, en juin. Les autres sont les défenseurs Rémi Couture et Tyler Sondergaard, de même que les attaquants Samuel Larocque et Fernand Olivier Perron.

Les Gaulois ont aussi pigé trois joueurs de leurs équipes bantam AAA du Vert et Noir de l’école Fadette (le gardien Cédric Cyr Dauphinais) et du Noir et Or de l’École de Mortagne (les attaquants Nathan Baril et Chad Prepszl). Ils ont également réclamé trois joueurs provenant d’autres programmes de hockey, soit Olivier Brousseau, un défenseur qui s’alignait avec les Riverains du Collège Charles-Lemoyne l’an dernier, ainsi que le défenseur Charles Poirier et le gardien Thomas Pigeon, qui évoluaient respectivement dans la structure des Cantonniers de Magog et des Lions du Lac Saint-Louis au niveau midget espoir la saison dernière. L’attaquant Simon Gaul rentre quant à lui au bercail en revenant dans les rangs de la structure des Gaulois après deux saisons avec le prep school de Bishop’s.

Des attentes difficiles à prévoir

Vu le contexte particulier dans lequel s’est tenu le camp d’entraînement, en août, il est difficile pour les entraîneurs de formuler quelles seront leurs attentes en vue de la prochaine saison.

« C’est difficile à dire en ce moment parce qu’on ne s’est pas encore retrouvé tout le groupe en même temps sur la patinoire jusqu’à maintenant, lance l’entraîneur-chef Marc-André Ronda. Je pourrai en reparler après nos cinq matchs de présaison qui s’en viennent. »

Il y a même certains joueurs, dont ceux qui ont participé à des camps dans le junior majeur et qui ont été retranchés, que les entraîneurs n’ont pas eu l’occasion de voir à l’œuvre dans les dernières semaines, si bien que ces derniers ont dû se fier majoritairement à leurs observations de la saison précédente.

La machine peut repartir

Parlant de ces matchs de présaison à venir, ils pourront bel et bien reprendre le 18 septembre, à la suite de l’autorisation du gouvernement québécois à repartir la machine des sports scolaires. Ils doivent s’étendre jusqu’à la fin du mois. Quant à la saison, on évoque possiblement la mi-octobre pour qu’elle commence, moment auquel est prévu le passage à la phase 6 du plan de relance de Hockey Québec, bien loin de l’optimiste date du 11 septembre évoquée par la ligue plus tôt cet été.

Les matchs préparatoires continueront de se tenir dans une formule particulière pour répondre aux exigences sanitaires en place. Les confrontations sont marquées par deux affrontements, alors que chaque équipe divise son noyau en deux groupes de 10 joueurs plus un gardien pour jouer deux mini-matchs. Les huit matchs présaison disputés par les Gaulois avant la mise sur pause s’étaient tenus de la même façon.

La reprise des sports scolaires permet également aux joueurs, depuis lundi, de reprendre l’entraînement avec leurs coéquipiers. Il leur était interdit de le faire dans les deux semaines précédentes en raison de la mise sur pause de toutes activités scolaires dont les participants n’étaient pas d’une même classe-bulle.

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