8 octobre 2020 - 13:49
Un ancien des Eskimos avec les Lauréats
Par: Maxime Prévost Durand
Robert Payne, qui a fait partie du personnel d’entraîneurs des Eskimos d’Edmonton pendant deux saisons, est venu donner un coup de main aux quarts-arrière des Lauréats cet automne. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Robert Payne, qui a fait partie du personnel d’entraîneurs des Eskimos d’Edmonton pendant deux saisons, est venu donner un coup de main aux quarts-arrière des Lauréats cet automne. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Les joueurs des Lauréats du Cégep de Saint-Hyacinthe peuvent aussi bénéficier de la présence d’un nouvel entraîneur qui a goûté à la LCF. Robert Payne, un ancien membre du personnel d’entraîneurs des Eskimos d’Edmonton, s’est joint à l’équipe maskoutaine pour travailler avec les quarts-arrière cet automne.

Il devait faire partie de l’organisation des Redmen de l’Université McGill cette année, mais l’annulation de la saison universitaire lui a permis d’atterrir à Saint-Hyacinthe, où il retrouvait du même coup son bon ami Sébastien Deschamps, entraîneur-chef des Lauréats. Les deux se connaissent depuis plus d’une dizaine d’années. Ensemble, ils ont été entraîneurs pour les équipes du Cégep Édouard-Montpetit et du Collège Champlain de Saint-Lambert, avant que Payne se voie offrir un poste dans la LCF par les Eskimos d’Edmonton en 2017.

« S’il allait y avoir une saison quelque part cette année, c’était important pour moi de rester dans mon sport pour continuer de développer des relations avec des joueurs et donner de mon temps », mentionne Robert Payne, un être entièrement dédié au football.

Il était naturel pour lui de venir avec les Lauréats. En raison de sa relation avec l’entraîneur-chef de l’équipe, il gravitait déjà autour de l’équipe dans les dernières années, sans toutefois avoir un rôle précisément.

« Je me souviens qu’en 2019, j’étais venu voir la demi-finale ici contre Chicoutimi et j’avais aidé durant le match », se remémore-t-il en souriant.

Malgré tout son bagage d’expérience, il se montre très respectueux du système de jeu des Lauréats dans son rôle auprès des quarts-arrière. « C’est l’offensive de coach Deschamps, soutient-il. J’amène seulement quelques idées et des ajustements. »

Sa présence dans l’équipe vaut toutefois son pesant d’or. « Je n’ai pas l’expérience pro qu’il a, donc clairement, il a appris des choses qu’il peut amener à notre niveau », affirme Sébastien Deschamps.

L’approche de Robert Payne passe beaucoup par une relation d’écoute et de confiance. « Le quart-arrière est un joueur particulier parce qu’il a beaucoup de pression et doit savoir beaucoup de choses. Mon travail, c’est de lui rendre la tâche plus facile », explique-t-il.

Lors de son passage avec les Eskimos, Robert Payne a notamment été entraîneur au contrôle de la qualité, tant sur l’unité offensive que sur l’unité défensive. L’an dernier, il a décidé d’aller dans les rangs universitaires, comme coordonnateur offensif des Huskies de l’Université Saint Mary’s, pour se « prouver comme coach de position », dans le but d’ensuite revenir dans un rôle plus important avec une équipe de la LCF.

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