22 décembre 2011 - 00:00
Un ange dans nos campagnes
Par: Martin Bourassa
Comme plusieurs personnes, et particulièrement celles qui ont des enfants comme moi, le drame de la famille Dion à Upton me bouleverse. Je fais allusion à la disparition de Maxime, un petit bonhomme de six ans emporté lundi soir par les eaux glaciales de la rivière Noire. Une rivière qui porte trop bien son nom.

Comme plusieurs personnes, et particulièrement celles qui ont des enfants comme moi, le drame de la famille Dion à Upton me bouleverse. Je fais allusion à la disparition de Maxime, un petit bonhomme de six ans emporté lundi soir par les eaux glaciales de la rivière Noire. Une rivière qui porte trop bien son nom.

Les circonstances de cette tragédie sont d’une tristesse infinie quand on considère que le drame s’est joué en présence d’enfants à peine plus âgés que la victime, dont un grand frère, Alexandre, qui a tout tenté pour sauver son petit frère.Il est même allé jusqu’à se jeter à l’eau, au point d’y laisser ses bottes.Voilà un petit homme bien courageux, un héros au coeur gros sans aucun doute.Il faudra bien du courage et de l’amour à cette petite famille de chez nous pour passer au travers cette épreuve que je ne souhaiterais pas à mon pire ennemi.On leur souhaite cependant de l’amour et du courage sous le sapin.Est-ce que la perte d’un enfant fait plus mal à Noël qu’à un autre moment de l’année? Disons que je ne tiens pas à le savoir. Je crois cependant que c’est une peine insupportable qui nous habite et tourmente avec la même intensité, que ce soit en mai ou en décembre. L’attitude des parents dans cette épreuve est aussi à souligner, tout comme leur générosité envers les nombreux médias qui veulent savoir. Savoir quoi?J’ignore si je pourrais en faire autant. Certainement pas avec les journalistes, et c’est pourtant mon métier depuis pratiquement 20 ans. C’est bien pour dire.Mon souhait le plus cher en cette veille de Noël, si ce n’est déjà fait bien entendu, c’est qu’on retrouve le petit Maxime avant que les glaces ne figent la rivière Noire.Son père et sa mère ne demandent qu’à pouvoir le serrer dans leurs bras au plus vite pour lui répéter à quel point ils l’aiment et continueront de l’aimer.C’est d’ailleurs en l’honneur et en mémoire du beau petit ange Maxime et de sa famille, et du grand et courageux Alexandre, que je réserverai le même traitement à mon Félix-Antoine et à ma Claudie ce soir. Et je vous invite à faire de même dans vos foyers avec vos propres enfants, petits ou grands. La glace peut être tellement mince parfois…

M.B.

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