17 août 2017 - 00:00
Un bilan satisfaisant pour Les Beaux Mardis de Casimir 
Par: Marie-Pier Leboeuf
Richard Séguin a clôturé la 37e édition des Beaux Mardis de Casimir, le 8 août, avec la plus grande foule de la saison.  Photo François Larivière | Le Courrier ©

Richard Séguin a clôturé la 37e édition des Beaux Mardis de Casimir, le 8 août, avec la plus grande foule de la saison. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Richard Séguin a clôturé la 37e édition des Beaux Mardis de Casimir, le 8 août, avec la plus grande foule de la saison.  Photo François Larivière | Le Courrier ©

Richard Séguin a clôturé la 37e édition des Beaux Mardis de Casimir, le 8 août, avec la plus grande foule de la saison. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Les artistes invités de la 37e édition des Beaux Mardis de Casimir n’ont pas eu le droit à une foule aussi massive que celle qui se regroupait chaque semaine devant la scène extérieure du Parc Casimir-Dessaulles l’année dernière. Malgré une forte baisse de l’assistance, la Ville de Saint-Hyacinthe dresse un bilan positif.


Moins nombreux cette année, ce sont 9 700 spectateurs qui se sont déplacés au centre-ville pour assister à l’un des six concerts des Beaux Mardis de Casimir. « Nous sommes vraiment fiers de cette édition même si on remarque une baisse de la participation. C’est simplement un retour aux normes. On doit savoir que 2016 a été une année record, donc on revient avec un succès comparable à l’été 2015 », a commenté Brigitte Massé, directrice des communications à la Ville.
Environ 15 000 personnes s’étaient donné rendez-vous lors de la 36e édition pour les spectacles de Grégory Charles, Les Sœurs Boulay, Brian Tyler, Kevin Bazinet, Geneviève Jodoin et Ariane Moffat. « C’est certain que la programmation est un élément qui peut avoir une influence sur la présence du public. C’est toujours un coup de dés quand on choisit les artistes », a souligné Mme Massé.
Bien qu’il soit facile de mettre la faute sur la météo cet été, le temps pluvieux n’a pas été la raison de cette baisse de l’achalandage. À l’exception de la première soirée pour l’orchestre philharmonique de Saint-Hyacinthe et Andie Duquette, le soleil s’est montré généreux pour l’ensemble de l’activité. « Même si nous avons un été généralement très difficile, nous sommes chanceux d’avoir pu compter sur du beau temps et des mardis plutôt secs », s’est-elle emballée.
La fièvre du country avec Guylaine Tanguay et ses invitées, Annie Blanchard et Luce Dufault, ainsi que la soirée de clôture avec Richard Séguin ont été les soirées les plus achalandées du lot. Si la soirée country a attiré près de 2 500 personnes grâce à l’énergie débordante du trio féminin, Richard Séguin a même atteint le cap du 3000 spectateurs pour clore la saison. King Melrose, Yan Perreau et la soprano Marie-Josée Lord ont chacun accueilli une foule de plus de 1000 personnes sur le site, en livrant des performances tout aussi généreuses, dynamiques et authentiques.
Des places réservées bien avant l’heure
Depuis quelques années, les Maskoutains sont de plus en plus nombreux à réserver leur place, au Parc Casimir-Dessaulles, en y déposant leur chaise dès le début de la journée.
C’est un phénomène qui semble déplaire à certains spectateurs, selon ce qu’on peut lire dans la lettre ouverte envoyée par Pierre Drouin au COURRIER et publiée dans notre page Forum. Alors que des Maskoutains s’installent sur le site en avant-midi, d’autres vont jusqu’à réserver leur place 24 heures avant la performance de l’artiste. Les plus tardifs, quoiqu’encore à l’avance, se retrouvent donc avec une vue de loin.
« On observe que les gens vont porter leur chaise en matinée selon leur intérêt pour le spectacle présenté, a constaté Mme Massé.C’est une pratique qui n’a jamais été interdite par la Ville, et qui n’a d’ailleurs jamais été autorisée non plus, mais nous n’avons pas pris de décision dans l’immédiat à ce sujet. »

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