Singwancha, Congolais d’origine maintenant installé au Québec, compte 29 combats à son actif, pour la plupart disputés en Thaïlande. Il présente une fiche de 20 victoires, dont 8 par K. O., et 9 défaites. De son côté, le Maskoutain a un dossier de 14 victoires et 3 combats nuls.
« Je m’attends à toute une guerre, a lancé Gadbois, à quelques jours du combat. C’est un gars travaillant, il lance beaucoup de coups. »
Jamais le pugiliste de Saint-Hyacinthe n’a disputé deux combats dans des délais aussi rapprochés. Sa dernière sortie remonte au 6 novembre. À l’inverse, son adversaire ne s’est pas battu depuis près d’un an. Il avait alors battu le Lavallois Roody Pierre-Paul. « Ça peut être à mon avantage, mais je sais qu’il est dans les gymnases à Montréal et qu’il travaille fort en ce moment », soutient Gadbois.
Le duel prévoit une limite de huit rounds et le poids maximal à la pesée est fixé à 138 livres. « C’est un adversaire qui n’est pas à prendre à la légère. J’ai une certaine nervosité qui est bonne à avoir. »
La présentation de ce gala signifiera le retour de la boxe au Métropolis après quatre ans d’absence. « Je me souviens lorsque Sébastien Demers se battait au Métropolis dans les galas Boxe Rock », lance Gadbois au bout du fil, excité à l’idée de se battre à Montréal.
Steven Butler (12-0-1) assurera la finale du gala Fightclub en affrontant Teemu Tuominen (10-1-0), tandis que Schiller Hyppolite (17-1-0) défendra son titre WBC de la francophonie contre Cedric Bellais (18-6-3). La carte mettra aussi en vedette Ayaz Hussain (7-0-0), Ghislain Maduma (17-2-0) ainsi Simon Kean (1-0-0).