Voilà sans doute ce qui décrit le mieux, à l’heure actuelle, le ministre de la Santé Gaétan Barrette pour plusieurs personnes.

Force est d’admettre que, depuis plusieurs mois déjà, celui-ci ne rate aucune occasion d’y aller de déclarations explosives sur les réformes à venir dans le secteur de la santé. Même que certains estiment qu’il « va plus vite que le violon » dans sa hâte de modifier un système qui coûte de plus en plus cher et ne donne pas les résultats escomptés.

De là à conclure qu’une fois encore, tant de zèle se traduira par des résultats médiocres et une insécurité accrue, il n’y a qu’un pas que les sceptiques n’hésitent pas à franchir. D’autant plus que celui qui agit de la sorte est le même qui, il n’y a pas si longtemps encore, a obtenu des centaines de millions pour les médecins de toutes catégories.

Aujourd’hui, l’allié inconditionnel d’hier est devenu leur bourreau au quotidien. Autre contexte, autre discours!

Il ne faut pas cependant limiter la problématique à certaines catégories de professionnels. C’est l’ensemble du système de santé qui est remis en question.

Au fil des décennies, plusieurs réformes ont été menées pour faire en sorte que ce dernier gagne en efficacité, sans entraîner pour autant des dépenses exponentielles. Mais aucune n’a été menée à terme avant.

Cette fois cependant, tout retient l’attention du bon ministre, qui prend d’emblée la voie du dictateur qui frappe à gauche et à droite, convaincu d’avoir raison en tout.

En optant d’emblée pour l‘affrontement frontal, il prend un risque élevé car rien ne se fera sans la participation de tous, du plus petit au plus grand.

La facture réelle pourrait être trèsélevée!