5 mars 2015 - 00:00
Densification du territoire
Un « cinq étages » sur le site Goodyear
Par: Benoit Lapierre
La Ville entend autoriser la construction en hauteur sur l’emplacement de l’ancienne usine Goodyear, au nord des voies ferrées du CN. À gauche sur cette photo, l’ancienne usine E.T. Corset.Photothèque | Le Courrier ©

La Ville entend autoriser la construction en hauteur sur l’emplacement de l’ancienne usine Goodyear, au nord des voies ferrées du CN. À gauche sur cette photo, l’ancienne usine E.T. Corset.Photothèque | Le Courrier ©

La Ville entend autoriser la construction en hauteur sur l’emplacement de l’ancienne usine Goodyear, au nord des voies ferrées du CN. À gauche sur cette photo, l’ancienne usine E.T. Corset.Photothèque | Le Courrier ©

La Ville entend autoriser la construction en hauteur sur l’emplacement de l’ancienne usine Goodyear, au nord des voies ferrées du CN. À gauche sur cette photo, l’ancienne usine E.T. Corset.Photothèque | Le Courrier ©

Dans sa volonté de densifier son périmètre urbain à l'aide de projets d'habitation nouveau genre, la Ville de Saint-Hyacinthe prépare la « requalification » du site de l'ancienne usine Goodyear en ouvrant la porte, entre autres, à la construction résidentielle en hauteur.

Ces changements à la trame urbaine de ce secteur qui se trouve près de l’intersection Delorme-Laframboise, au nord des voies ferrées, apparaissent dans un projet de modification de zonage qui a fait l’objet d’un avis de motion à la séance du conseil municipal de lundi.

Le projet de règlement qui a été présenté par le conseiller du district Sacré-Coeur, David Bousquet, propose d’abord que le nombre d’étages autorisés dans la zone concernée passe de trois à cinq, avec retrait de la norme actuelle de 13 mètres en ce qui a trait à la hauteur maximale des édifices. Le conseiller Bousquet a indiqué au COURRIER que dans le projet du promoteur, Stéphane Arès, un seul édifice de cinq étages était prévu, près du corridor ferroviaire.

Toujours dans cette zone, la norme sur les espaces de stationnement serait considérablement assouplie; elle passerait de 1,5 case à seulement 0,75 case par logement. M. Bousquet a mentionné à ce sujet que la clientèle visée en est une qui privilégie les autres modes de déplacement que l’automobile, et qui sera aussi utilisatrice du train de banlieue lorsqu’il desservira Saint-Hyacinthe. Le dernier changement majeur proposé consiste en une réduction de la marge avant – distance minimale entre le bâtiment et la rue -, laquelle fondrait de six mètres à aussi peu que 0,5 mètre. Toutes ces modifications sont sujettes à l’approbation des résidants du secteur concerné.

À l’issue de la séance, le directeur général de la Ville de Saint-Hyacinthe, Louis Bilodeau, a expliqué que la Ville se devait de modifier ses règles urbanistiques si elle voulait augmenter le nombre de résidents sans qu’il y ait nécessité d’agrandir le périmètre urbain. « Cinq étages, c’est haut, mais si on veut densifier à Saint-Hyacinthe, il faudra y aller avec du cinq et du six étages à un moment donné », affirme-t-il. En ce qui a trait au stationnement, il a indiqué que des espaces souterrains seraient créés. « Il y aura des cases réservées aux visiteurs et des cases sur rue », a-t-il ajouté.

On se rappellera qu’au printemps 2014, après la démolition des vieux bâtiments industriels, la Ville a conclu une entente de 490 000 $ avec le promoteur Arès au sujet de la mise en valeur du site de la Goodyear. Entre autres choses, la Ville s’était engagée à consacrer 90 000 $ dans l’élaboration d’un plan d’aménagement d’ensemble visant tout le secteur s’étendant de part et d’autre des voies ferrées. Le projet de changement de zonage s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre de ce plan.

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