31 décembre 2015 - 00:00
Rue des Cascades
Un « cinq étages » sur le terrain vacant
Par: Benoit Lapierre
Un « cinq étages » sur le terrain vacant

Un « cinq étages » sur le terrain vacant

Un « cinq étages » sur le terrain vacant

Un « cinq étages » sur le terrain vacant

Un autre projet d’édifice de cinq étages vient d’être soumis à la Ville concernant le terrain vacant situé au 1600, des Cascades. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Un autre projet d’édifice de cinq étages vient d’être soumis à la Ville concernant le terrain vacant situé au 1600, des Cascades. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Un nouveau projet immobilier vient d’être soumis à la Ville de Saint-Hyacinthe concernant le terrain vague qui se trouve à l’angle des rues des Cascades et St-Denis, face au Marché public.

Comme ce secteur est visé par le ­règlement municipal sur les plans ­d’implantation et d’intégration ­architecturale (PIIA), ce projet a dû être présenté au comité consultatif ­d’urbanisme (CCU).

Il figurait parmi les projets nécessitant un PIIA que le conseil municipal a ­approuvés à sa séance du 7 décembre, ­suivant la recommandation de la ­conseillère Nicole Dion-Audette, qui siège au CCU. Elle a simplement mentionné que ce PIIA concernait « le projet de construction d’un immeuble mixte de cinq étages au 1600, des Cascades ».

Le terme « mixte » signifie que l’édifice proposé possèderait un rez-de-chaussée à vocation commerciale, et des logements aux étages. Dans la partie du centre-ville où se trouve le terrain en question, la ­hauteur maximale permise pour toute construction est fixée à 15 mètres. ­Questionnée par LE COURRIER au sujet de la hauteur proposée, la conseillère Dion-Audette a indiqué que d’après les informations qui ont été communiquées au CCU, la norme de 15 mètres serait ­respectée, à environ un mètre près. Mme Dion-Audette n’a pas fourni d’autres précisions quant au projet soumis.

En réponse aux questions du ­COURRIER, la directrice des Communications à la Ville, Brigitte Massé, a seulement dévoilé l’identité du demandeur dans le dossier. Il s’agit de la firme Two/6263, de Dorval, représentée par ­Pascal Berthomieu. Domicilié à Dorval, M. Berthomieu est le premier actionnaire de cette entreprise qui est à la fois un ­bureau de conseillers en gestion et une société de portefeuille, précise le Registre des entreprises de Revenu Québec. « Dans ce dossier, le permis de construction n’a pas encore été délivré. Nous ne sommes donc pas en mesure de fournir de précisions additionnelles à cette étape-ci », a indiqué Mme Massé.

Jusqu’à tout récemment, le terrain­ ­vacant de la rue des Cascades était la ­propriété de Joe Lanni, un résident de Saint-Léonard qui souhaitait lui aussi y mettre en chantier un bâtiment mixte de cinq étages muni d’un stationnement souterrain, un projet de 6,5 millions $ qu’il avait dévoilé avec son fils le 10 février 2012, au Marché public. Mais en septembre 2015, n’étant pas parvenu à trouver ­preneurs pour les espaces résidentiels et commerciaux à construire, M. Lanni a abandonné le terrain qu’il avait payé 240 000 $. Il l’a cédé pour 400 000 $ à une compagnie à numéro représentée par Antonio Merulla, de Dorval, qui en serait toujours le propriétaire, aux dernières nouvelles.

Cette transaction a tué dans l’oeuf le projet de la Corporation de développement commercial du centre-ville (CDC), laquelle souhaitait créer au même endroit une place publique multifonctions, avec la participation financière de la Ville. La CDC avait étalé son projet sur la place publique l’été dernier, après que le ­designer Marcel McDermott eut proposé un autre concept d’aménagement pour le terrain vacant. Il y voyait un stationnement étagé couvert, jumelé à un kiosque d’information touristique, un projet ­auquel il a vainement tenté d’intéresser les élus municipaux.

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