17 octobre 2019 - 14:19
Orchestre philharmonique de Saint-Hyacinthe
Un concert grandiose pour célébrer 140 ans de musique
Par: Maxime Prévost Durand
L’OPSH met la touche finale à son grand concert célébrant ses 140 ans d’existence, lequel se tiendra au Centre des arts Juliette-Lassonde le dimanche 3 novembre en après-midi. Photos Robert Gosselin | Le Courrier ©

L’OPSH met la touche finale à son grand concert célébrant ses 140 ans d’existence, lequel se tiendra au Centre des arts Juliette-Lassonde le dimanche 3 novembre en après-midi. Photos Robert Gosselin | Le Courrier ©

Photos Robert Gosselin | Le Courrier ©

Photos Robert Gosselin | Le Courrier ©

L’Orchestre philharmonique de Saint-Hyacinthe célébrera en grand ses 140 ans d’histoire musicale dans le cadre d’un concert unique présenté à la salle Desjardins du Centre des arts Juliette-Lassonde, le dimanche 3 novembre, à 14 h 30.

Deuxième plus vieille harmonie au Canada, l’OPSH souhaite souligner cet anniversaire de manière audacieuse en regroupant 140 artistes sur la scène. « Notre objectif est d’en mettre plein la vue à la population », a soutenu avec enthousiasme le directeur musical Martin-Paul Beaulieu, lors d’un point de presse dévoilant les grandes lignes de ce spectacle.

En plus de la quarantaine de musiciens bénévoles de l’orchestre, entre 80 et 100 voix de chanteurs provenant de différentes chorales de la ville seront réunies pour former un chœur tout spécial. C’est sans compter les artistes invités qui s’ajouteront au spectacle, qu’il s’agisse des chanteuses Julie Leblanc et Julie Goupil, du chanteur Yvan Pion, de l’accordéoniste Luzio Altobelli ou encore du guitariste Étienne Larocque.

Avec une histoire aussi riche que celle de l’OPSH, Martin-Paul Beaulieu et l’équipe de l’orchestre ont voulu rendre hommage aux anciens directeurs musicaux et à tous ceux qui ont travaillé à faire de la Société philharmonique de Saint-Hyacinthe – c’est ainsi qu’on la nommait lors de sa fondation en 1879 – ce qu’elle est devenue au fil de ses 140 ans. « On veut aussi se tourner vers l’avenir », a ajouté M. Beaulieu.

À l’image des musiciens qui forment l’orchestre, les styles musicaux seront donc variés. On pourra autant entendre des pièces pour orchestre à vents et de la musique de fanfare que du jazz et de la pop. Même le rock progressif y trouvera sa place avec un pot-pourri de Pink Floyd qui promet de surprendre.

« Ce sera un répertoire assez éclectique, mais ça va nous permettre de montrer toutes nos couleurs », a souligné le directeur musical, qui est arrivé à la barre de l’orchestre philharmonique au début de l’année.

Pour présenter un spectacle d’une telle envergure, avec les ressources financières et matérielles que cela implique, l’OPSH a pu compter sur le soutien de Chartwell à titre de partenaire majeur. L’orchestre maskoutain le remerciera à sa façon un peu plus tard cette année puisqu’il ira présenter son spectacle de Noël aux Jardins de la Gare, propriété de Chartwell, le lundi 9 décembre.

Au nom de la musique

Depuis sa fondation en 1879, l’ensemble musical maskoutain s’est fait un devoir d’offrir aux musiciens de la région de Saint-Hyacinthe une opportunité d’évoluer au sein d’un groupe de haut niveau et de présenter des spectacles de qualité.

C’est d’ailleurs ce qui a amené Gérald Locas, l’un des doyens de l’OPSH, à se joindre à l’orchestre il y a plusieurs dizaines d’années déjà.

« La musique pour moi a toujours été un hobby. La raison pour laquelle je suis encore avec l’orchestre, c’est pour continuer à en faire, pas juste en écouter, a affirmé M. Locas dans un échange spontané avec LE COURRIER. C’est un bon endroit pour en jouer, on touche à une grande variété de musique. Tout le monde y trouve sa place. »

Chaque lundi soir, une quarantaine de musiciens bénévoles se réunissent au local de pratique de l’OPSH pour une seule et bonne raison : la musique.

Ce local de l’avenue Desaulniers témoigne à lui seul de l’histoire de l’orchestre puisqu’il a été construit des mains mêmes des musiciens en 1979, après un incendie qui avait ravagé l’ancien. « On est le seul orchestre à être propriétaire de son propre local de pratique, a rappelé Nicolas Desrosiers, musicien et administrateur de l’OPSH. C’est un gros plus parce qu’on peut pratiquer sans avoir à se soucier de payer un loyer. »

Au fil des années, l’orchestre n’a jamais cessé de laisser son empreinte sur la scène culturelle maskoutaine, en plus de rayonner à l’extérieur de la région. Encore chaque année, il est notamment possible de les voir en ouverture des Beaux mardis de Casimir, cette série de spectacles extérieurs dont ils sont d’ailleurs les précurseurs.

En plus de célébrer ses 140 ans d’existence, l’OPSH compte entamer un nouveau chapitre de son histoire le 3 novembre avec le spectacle qu’il présentera au Centre des arts Juliette-Lassonde. Les billets pour ce concert, disponibles au coût de 30 $ pour les adultes et de 20 $ pour les étudiants, sont en vente directement à la salle et en ligne au www.centredesarts.ca. L’entrée sera gratuite pour les 12 ans et moins.

image