En plus des 12 employés, 38 autres personnes auront donc leur mot à dire sur les orientations et le fonctionnement de cette nouvelle corporation privée exclusivement dédiée au développement économique local.
Pour représenter la municipalité à la table du futur conseil d’administration, le conseiller Alain Leclerc pourrait se montrer intéressé puisqu’il est administrateur du CLD Les Maskoutains et de la Cité de la biotechnologie.
Le directeur général du Cégep de Saint-Hyacinthe, Roger Sylvestre, et le doyen de la Faculté de médecine vétérinaire, Michel Carrier, qui siègent tous deux au conseil de la Cité de la biotechnologie, devraient reprendre du service pour le compte de Saint-Hyacinthe Technopole. Tourisme et congrès Saint-Hyacinthe délèguera le propriétaire de la rôtisserie St-Hubert, Steve Deslauriers, ainsi que le directeur général de la Société d’agriculture, François Brouillard.
Quant à la Corporation de développement commercial, l’associé au bureau maskoutain de la firme comptable Raymond Chabot Grant Thornton, Bernard Forget, et le président de l’Association des marchands des Galeries St-Hyacinthe, Robin Tanguay, obtiendront un siège à la nouvelle entité. Pour compléter le tour de table, quatre membres externes seront cooptés par le conseil d’administration pour leur expertise.
Règles d’inéligibilité
Des règles d’inéligibilité seront appliquées pour exclure du futur conseil d’administration et de ses trois comités consultatifs des prétendants provenant de divers horizons.
Ainsi, promoteurs, investisseurs, agents et courtiers immobiliers, locataires d’un immeuble appartenant ou étant géré par Saint-Hyacinthe Technopole, employés municipaux, administrateurs de la Chambre de commerce local ou de la Société de développement commercial du centre-ville ne pourront postuler.
Ces restrictions qui touchent un large spectre de professionnels de la ville font rager certains administrateurs en place. Rejoints par LE COURRIER, ceux-ci ont préféré réserver leurs commentaires.