1 mars 2018 - 00:00
entre les lignes
Un décevant revers
Par: Le Courrier

Dans le meilleur des mondes, la Coupe Le Blanc devait faire relâche l’an dernier pour mieux rebondir en 2018. Malheureusement, on ne vit pas dans le meilleur des mondes. Ce tournoi de tennis international chez les 12 ans et moins ne reviendra pas pour une 11e édition l’été prochain au complexe de tennis Services financiers Guy-Duhaime.


Les frères Le Blanc, qui portaient cette compétition à bout de bras depuis la première heure, ont dû se résoudre à tirer la plogue. Trop complexe, trop ambitieux, trop d’obstacles à surmonter, bref trop de trop. C’est bien dommage puisque cette compétition sortait des sentiers battus et bénéficiait de quelques appuis de taille chez les commanditaires, malgré un engouement populaire assez limité.

Peu de Maskoutains vont en effet se désoler de cette disparition puisque la Coupe Le Blanc n’a jamais réellement fait courir les foules. Rares sont les compétitions de sports amateurs qui le font maintenant de toute façon. Parlez-en aux organisateurs de tournoi de hockey amateur par exemple. Les belles années sont loin derrière en terme d’assistance. Même nos Gaulois Midget AAA et nos Lauréats collégiaux peinent à attirer les foules, hormis la parenté et quelques amateurs. Alors, remplir les gradins pour une compétition regroupant d’illustres jeunes inconnus du tennis des quatre coins de la planète représentait tout un défi. On aura au moins essayé. Les frères Le Blanc et ceux et celles qui ont mis la main à la pâte en accueillant les jeunes joueurs et en les hébergeant toutes ces années méritent notre entière reconnaissance.

A-t-on vu et visé trop grand? Dans la mesure où l’événement a perduré 10 ans, il est difficile de répondre par l’affirmative. Pourrait-on songer à revenir d’ici un an ou deux avec une nouvelle formule et un tournoi de tennis à l’envergure plus limitée? Rien n’est impossible, mais il faudra des gens convaincus et convaincants et voir s’il y a un créneau à exploiter. Nous n’avons plus de tournoi international, mais il nous reste des installations de première qualité et des bénévoles dédiés. Nous n’avons pas tout perdu, même que nous conservons sans doute l’essentiel.

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