20 septembre 2018 - 00:00
Un déversement sur Duplessis
Par: Olivier Dénommée
L’évacuation des employés des entreprises de la rue Duplessis à la suite d’un déversement a été pour le moins laborieuse le 13 septembre en après-midi. Photo Martin Lacasse | Le Courrier ©

L’évacuation des employés des entreprises de la rue Duplessis à la suite d’un déversement a été pour le moins laborieuse le 13 septembre en après-midi. Photo Martin Lacasse | Le Courrier ©

L’évacuation des employés des entreprises de la rue Duplessis à la suite d’un déversement a été pour le moins laborieuse le 13 septembre en après-midi. Photo Martin Lacasse | Le Courrier ©

L’évacuation des employés des entreprises de la rue Duplessis à la suite d’un déversement a été pour le moins laborieuse le 13 septembre en après-midi. Photo Martin Lacasse | Le Courrier ©

Un déversement d’acide chlorhydrique a semé l’émoi le 13 septembre en après-midi dans le parc industriel Théo-Phénix. L’incident survenu à l’entreprise McAsphalt a obligé la fermeture partielle de la rue Duplessis pendant une bonne partie de l’après-midi.


Une vingtaine de pompiers de Saint-Hyacinthe, incluant ceux de l’équipe spécialisée en matières dangereuses, sont intervenus sur l’heure du dîner, indique la directrice des communications à la Ville de Saint-Hyacinthe, Brigitte Massé. Quant au bâtiment abritant McAsphalt, il a vite été évacué, et un employé a été conduit à l’hôpital pour cause d’irritation en lien avec le produit déversé. La situation est rentrée dans l’ordre vers 16 h.

Enjeu de sécurité?

Les procédures de sécurité ont forcé la fermeture d’une portion des rues Duplessis et Ouimet, ce qui a déplu aux employés des autres entreprises dans le secteur puisque la rue n’a qu’une seule issue. Des voisins se sont montrés inquiets face à cette situation. « Il n’y a aucune sortie d’urgence. La rue est bloquée et il n’y a pas moyen de sortir du parc industriel. Quelle tragédie si un incendie se déclarait et devenait hors de contrôle », a écrit Mark Donovan, de Frare & Gallant, dans un courriel à l’attention du COURRIER. Il demande à la Ville de s’assurer d’avoir un plan d’évacuation digne de ce nom au cas où une situation similaire venait à se reproduire.

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