6 décembre 2012 - 00:00
Barry Callebaut
Un employé doit la vie à ses collègues
Par: Jean-Luc Lorry
Luc Bernard, au centre, entouré des collègues de travail qui lui ont sauvé la vie, Annick Desautels, Pierre-Luc Raymond, François Pigeon et Claude Pomerleau.

Luc Bernard, au centre, entouré des collègues de travail qui lui ont sauvé la vie, Annick Desautels, Pierre-Luc Raymond, François Pigeon et Claude Pomerleau.

Luc Bernard, au centre, entouré des collègues de travail qui lui ont sauvé la vie, Annick Desautels, Pierre-Luc Raymond, François Pigeon et Claude Pomerleau.

Luc Bernard, au centre, entouré des collègues de travail qui lui ont sauvé la vie, Annick Desautels, Pierre-Luc Raymond, François Pigeon et Claude Pomerleau.

Électricien depuis 30 ans à l'usine Barry Callebaut de Saint-Hyacinthe, Luc Bernard doit la vie à ses collègues de travail.

Le 20 septembre, ce résident de La Présentation a été victime d’un accident cardiovasculaire à quelques minutes de la fin de son quart de travail.

« C’est arrivé subitement. J’ai perdu connaissance. En tombant, je m’étais même blessé à l’arrière de la tête. J’ai eu une chance inouïe que mes collègues interviennent rapidement », raconte Luc Bernard. N’étant pas fragile du coeur et n’ayant pas d’antécédents médicaux, M. Bernard était loin d’imaginer qu’il serait victime d’une crise cardiaque sur son lieu de travail. L’homme âgé de 50 ans a eu de la chance de ne pas être seul lors de cet accident. Mathieu Gosselin qui travaillait en équipe avec Luc Bernard a vu son collègue s’effondrer à ses côtés et a aussitôt appelé de l’aide sur son émetteur-récepteur portatif.Aussitôt informé du sérieux de la situation, François Pigeon, un superviseur qui détient une formation de secouriste a composé le 911. « Malgré ma formation, il faut conserver son sang-froid lorsque l’on constate qu’il y a un danger immédiat pour la vie d’une personne », indique M. Pigeon.Ce dernier, aidé d’un second superviseur lui aussi secouriste, ont pratiqué les techniques de massage cardiaque et de respiration artificielle. « Son coeur battait très vite et subitement nous avions perdu son pouls », se remémore Pierre Luc Raymond.L’état physique de Luc Bernard se détériorant gravement, il fut alors décidé d’utiliser le défibrillateur cardiaque de l’entreprise. M. Bernard a reçu une première décharge électrique. Trois autres ont été pratiquées par les ambulanciers dès leur arrivée sur les lieux. Luc Bernard a été hospitalisé pendant deux semaines. Il devrait regagner son poste d’électricien début janvier. « Nous sommes très heureux que Luc soit encore avec nous aujourd’hui. Nous nous en sommes bien tirés. Nous avons été chanceux », souligne François Pigeon. En 1991, un autre employé de l’usine avait lui aussi été victime d’une crise cardiaque, mias n’avait pu être ramené à la vie. Chez Barry Callebaut, 40 personnes détiennent une formation en premiers soins et en réanimation cardiorespiratoire (RCR) sur un total de 506 employés.

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