28 avril 2016 - 00:00
Haltérophilie
Un espoir olympique avec La Machine Rouge
Par: Maxime Prévost Durand
Un espoir olympique avec La Machine Rouge

Un espoir olympique avec La Machine Rouge

Un espoir olympique avec La Machine Rouge

Un espoir olympique avec La Machine Rouge

La Montréalaise Johanie Filiatreault, nouvelle membre du club La Machine Rouge, participera en juin au championnat panaméricain dans l’espoir de se qualifier pour les Jeux olympiques de Rio. Photo François Larivière | Le Courrier ©

La Montréalaise Johanie Filiatreault, nouvelle membre du club La Machine Rouge, participera en juin au championnat panaméricain dans l’espoir de se qualifier pour les Jeux olympiques de Rio. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Quatre ans après avoir vu Annie Moniqui aux Jeux olympiques de Londres, voilà que le club d’haltérophilie La Machine Rouge pourrait compter sur un nouvel espoir olympique. Johanie Filiatreault, une expérimentée leveuse détentrice de tous les records canadiens junior dans sa catégorie, a joint le club maskoutain au cours des derniers mois.

L’athlète de 22 ans, de Montréal, a fait ses débuts en grande pompe en tant que membre de la Machine Rouge en remportant la President Cup, une compétition ­internationale disputée à Kazan, en Russie, en décembre dernier.

Plus récemment, elle a éclipsé ses rivales à la Classique haltérophile québécoise en levant un total de 236 kg, faisant d’elle la deuxième meilleure leveuse toutes catégories confondues derrière Marie-Ève Beauchemin-Nadeau.

Johanie participera en juin au championnat panaméricain et c’est à ce moment qu’elle saura si elle ira à Rio. « Le Canada n’a pas de place encore pour les Jeux. Les résultats aux panaméricains vont déterminer notre nombre de places », ­explique Johanie, plus motivée que jamais.

Médaillée de bronze en 2013 au Championnat du monde junior d’haltérophilie, Johanie avait quitté jusqu’à tout récemment le monde de la compétition. « L’année 2013 a été une grosse année pour moi. Mentalement ça devenait difficile de toujours être en mode entraînement et compétition, explique-t-elle. J’ai pris une pause de la compétition pendant deux ans, mais je continuais à m’entraîner, surtout en crossfit. »

À l’approche des Jeux olympiques, l’appel de la compétition l’a fait renouer avec le monde de l’haltérophilie. « C’est mon rêve d’aller aux Jeux. Si j’y vais cette année, je vais être vraiment heureuse, même si l’objectif est plus pour 2020. […] Je regardais les résultats des autres filles et je voyais que je ­pourrais bien me positionner. Ma seule véritable compétitrice est Marie-Ève Beauchemin-Nadeau. »

Pourquoi la Machine Rouge?

Johanie Filiatreault a choisi de se joindre au club La Machine Rouge pour une raison : travailler avec l’entraîneur Yvan Darsigny. « Il était l’entraîneur-chef du Québec lors du championnat canadien junior en 2013, se souvient-elle. On a un caractère similaire. Il y a une facilité de communication avec lui que je n’avais jamais eue avec les autres ­entraîneurs avec lesquels j’ai travaillé. »

Pour que Darsigny accepte, il y avait toutefois une condition : Filiatreault devait venir s’entraîner à Saint-Hyacinthe. « Avec le nombre d’athlètes dont je m’occupe, je n’avais pas le temps de me déplacer, note l’entraîneur. Elle n’avait pas de voiture à ce moment, mais maintenant qu’elle en a une, elle vient s’entraîner trois fois par semaine ici et elle s’entraîne un total de huit fois par semaine en tout. C’est un beau modèle pour nos athlètes, c’est une vraie travaillante. »

Depuis qu’elle a intégré le groupe de la ­Machine Rouge, la Montréalaise semble beaucoup se plaire dans son nouvel environnement. « L’ambiance est top notch », dit-elle avec un large sourire.

Ce changement de cap lui permet d’apprécier de nouveau la discipline qu’elle avait délaissée. « Avant, je pense que je le faisais plus pour le prestige, tandis que maintenant je le fais parce que j’aime vraiment ça. »

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