14 juin 2018 - 00:00
États financiers 2017
Un habituel surplus
Par: Rémi Léonard
La dette associée à la phase 2 du projet de biométhanisation s’élevait à 18,56 M$ au 31 décembre 2017. Cette part n’est toutefois pas incluse dans la dette à long terme supportée par l’ensemble des contribuables puisqu’elle pourra s’autofinancer, notamment par la vente de gaz naturel.

La dette associée à la phase 2 du projet de biométhanisation s’élevait à 18,56 M$ au 31 décembre 2017. Cette part n’est toutefois pas incluse dans la dette à long terme supportée par l’ensemble des contribuables puisqu’elle pourra s’autofinancer, notamment par la vente de gaz naturel.

La dette associée à la phase 2 du projet de biométhanisation s’élevait à 18,56 M$ au 31 décembre 2017. Cette part n’est toutefois pas incluse dans la dette à long terme supportée par l’ensemble des contribuables puisqu’elle pourra s’autofinancer, notamment par la vente de gaz naturel.

La dette associée à la phase 2 du projet de biométhanisation s’élevait à 18,56 M$ au 31 décembre 2017. Cette part n’est toutefois pas incluse dans la dette à long terme supportée par l’ensemble des contribuables puisqu’elle pourra s’autofinancer, notamment par la vente de gaz naturel.

La Ville de Saint-Hyacinthe a de nouveau dégagé un surplus appréciable par rapport à ses prévisions budgétaires pour l’année 2017. L’excédent s’élève à 1,71 M$, en hausse par rapport aux 1,19 M$ enregistrés l’an dernier.


Lors des cinq exercices financiers précédents, la municipalité a toujours enregistré des surplus allant de 1,19 M$ à 2,62 M$. L’excédent 2017 s’inscrit donc dans la moyenne. Non seulement les revenus ont dépassé les prévisions de 1,21 M$, mais les dépenses se sont avérées de 2,72 M$ sous les estimations, dégageant ainsi une importante marge de manœuvre. Un dépassement des affectations de 2,22 M$ ramène toutefois l’excédent au chiffre de 1,71 M$, ce qui correspond à 1,72 % du budget révisé, qui s’est élevé à 99,17 M$.

En détail

Au chapitre des revenus, la hausse passe principalement par les nouvelles constructions, les rénovations et les transactions immobilières effectuées en 2017, qui ont rapporté davantage en taxes foncières (+ 1 977 100 $) et en droits de mutation (+ 361 500 $). La dissolution du CITVR (+ 623 500 $) et les services rendus aux autres municipalités (+ 193 800 $) ont aussi apporté des entrées supplémentaires.

Avec un retard de démarrage de neuf mois, la filière de la biométhanisation n’a toutefois pas pu générer les gains escomptés, rapportant 1 906 900 $ de moins que prévu en vente de gaz et en réception de matières organiques issues des industries. Maintenant en fonction, l’usine connaît encore en 2018 des arrêts de production ponctuels, ce qui plombe également les revenus de l’année en cours, qui avaient été estimés à 5,8 M$. Le retard n’est pas insurmontable, a toutefois indiqué le maire Claude Corbeil.

Un autre pépin majeur est survenu du côté des amendes et des pénalités, en recul de 491 300 $. La baisse provient principalement de la chute du nombre de constats émis par la Sûreté du Québec, a constaté la Ville, alors que le coût des services policiers a bondi durant la même année. Une situation « préoccupante » qui a été portée à l’attention du corps policier, a souligné à grand trait le maire.

À l’inverse du poste « sécurité publique », la majorité des fonctions budgétaires ont toutefois généré des économies, ce qui explique des dépenses de 2,72 M$ en deçà des calculs effectués pour l’année 2017, selon la Ville, et ce, même si l’enlèvement de la neige a coûté 443 200 $ de plus que prévu.

Quant aux affectations, la part la plus importante a été utilisée pour rembourser par anticipation trois projets en attente de financement, soit la restauration du Marché public, l’acquisition de l’édifice de la Fédération des caisses Desjardins et la reconstruction du stationnement du parc Les Salines, ce qui porte le fonds des dépenses en immobilisations à un solde négatif de 3,44 M$. Pris dans leur ensemble, le dépassement des affectations se chiffre à 2,22 M$ entre autres grâce à des économies réalisées sur d’autres projets.

Du surplus accumulé, la réserve pour le logement social s’est vue octroyer 200 000 $, alors que celle pour le programme de restauration des façades commerciales a été dotée de 298 000 $. Un million de dollars ont également été ajoutés au fonds de roulement de la municipalité, qui atteint ainsi 21 M$.

À la lumière des résultats financiers 2017, le maire Corbeil a qualifié la santé financière de sa ville « d’excellente ». En se comparant à des municipalités de taille semblable, « on fait l’envie des autres villes », a-t-il souligné en remerciant toute l’équipe municipale.

La dette s’apprête à bondir

De nouveau en baisse cette année, la dette à long terme supportée par l’ensemble des contribuables s’est établie à 22,57 M$ au 31 décembre 2017. Le maire Corbeil a cependant averti que la dette irait plutôt en augmentant dès 2018 avec le financement du nouveau centre de congrès et du projet d’étagement ferroviaire du boulevard Casavant.

La dette qui comprend les projets pouvant être financés par un revenu d’appoint, par exemple celle liée au projet de l’usine de biométhanisation, s’élevait quant à elle à 25,21 M$.

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