« Si vous aimez votre humour comme votre tartare, cru et épicé, ce spectacle est pour vous », lance-t-il en entrevue avec LE COURRIER. Au menu, il jettera un regard sur le capitalisme (et ses inégalités), sur le catholicisme (et les autres religions) et sur le Canada (et l’indépendance du Québec). L’actualité la plus récente, comprenant le G7 et le sommet entre Donald Trump et Kim Jong-un, ne sera pas épargnée non plus. Les fidèles adeptes des Zapartistes ne seront pas déroutés par ce passage en solo, assure Christian Vanasse. « Ça reste sensiblement la même couleur, mais avec certaines nuances, explique-t-il. Dans un groupe, il y a toujours des compromis que l’on doit faire. Mais là, ce sont mes choix et mes idées du début à la fin. Ce sera plus abrasif et plus près de moi. »
Ce projet en solo s’est concrétisé alors que les tournées avec son groupe ont ralenti en raison des autres occupations de tout un chacun. « J’avais l’idée en tête depuis plusieurs années sans trop me l’avouer, mais dans les deux dernières années, j’ai commencé à y penser de plus en plus », indique celui qui signe la chronique de la Carte blanche, dans LE COURRIER, toutes les deux semaines.
Dans la présentation de ce premier spectacle, il se décrit lui-même comme « un pitbull à cravate lâché lousse sans laisse », une référence d’actualité qui lui plaisait bien. « Le pitbull a un côté attachant, mais il est fait pour attaquer et pour mordre », soutient-il, faisant un parallèle avec le type d’humour qu’il propose.
Même s’il se lance en solo, Christian Vanasse ne s’éloignera pas trop longtemps des Zapartistes. Dès l’automne, il remontera sur la scène avec son groupe pour la tournée électorale des Zapartistes, qui s’arrêtera elle aussi au Zaricot le 19 septembre. Il reprendra par la suite son spectacle solo pour le présenter un peu partout au Québec.