30 mars 2017 - 00:00
Benoit Paradis Trio au Zaricot
Un jazz qui décoiffe
Par: Olivier Dénommée
Benoit Paradis (au centre) croit que sa musique en surprendra plus d’un, et fera passer le public du Zaricot par toutes sortes d’émotions. Photo courtoisie

Benoit Paradis (au centre) croit que sa musique en surprendra plus d’un, et fera passer le public du Zaricot par toutes sortes d’émotions. Photo courtoisie

Benoit Paradis (au centre) croit que sa musique en surprendra plus d’un, et fera passer le public du Zaricot par toutes sortes d’émotions. Photo courtoisie

Benoit Paradis (au centre) croit que sa musique en surprendra plus d’un, et fera passer le public du Zaricot par toutes sortes d’émotions. Photo courtoisie

Le multi-instrumentiste et chanteur Benoit Paradis est un drôle de personnage. On le retrouve souvent au côté de différents musiciens, comme Bernard Adamus ou Olivier Bélisle, mais aussi dans son propre projet, le Benoit Paradis Trio, où il offre des textes satiriques sur une musique jazzée en compagnie de ses complices Benoit Coulombe (contrebasse) et Chantal Morin (piano).


En fait, imaginez grossièrement une version jazz de Bernard Adamus, et si vous sourcillez, tant mieux : « C’était mon envie de proposer des chansons à ma façon, sans compromis », explique-t-il en entrevue. Il se plaît à chanter ses « thèmes crus, noirs, mais jamais déprimants » qui ont trouvé écho en Europe; le trio a d’ailleurs passé l’essentiel de son hiver là-bas, mais revient pour le printemps, avec son premier spectacle en sol québécois au Zaricot.

Entre les spectacles, Benoit Paradis est en mode écriture en vue d’un quatrième album. « Pour moi, le moment idéal pour le lancer serait à la fin de l’automne, près du Coup de cœur francophone », prévoit-il.

D’ici là, il a toujours autant de plaisir à interpréter les chansons de son album T’as-tu toute?, paru en 2015. « On est fiers du flow qu’on va présenter, avec les chansons de notre dernier album, ainsi que quelques “hits” », confirme le chanteur habitué à la scène du Zaricot. « À Saint-Hyacinthe, il y a des tripeux et des curieux; on n’a vraiment pas droit à ça partout », estime-t-il en espérant voir une salle pleine pour son dernier spectacle maskoutain avant d’enregistrer du nouveau matériel. Il est attendu avec son trio au Zaricot le samedi 1er avril à 20 h et promet toute une soirée, avec 80 minutes de musique.

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