Après un vote déterminant la nouvelle présidence, M. Graveline a reçu la confiance de ses pairs. « Ce sera un défi intéressant pour moi. Il y a déjà plusieurs points que je souhaite aborder et faire avancer, notamment pour que toutes les provinces travaillent ensemble et développent une pensée commune. En ce moment, chacune travaille de façon indépendante via leur société provinciale. »
Le Maskoutain est sauveteur depuis l’âge de 16 ans et formateur depuis ses 18 ans. Au cours des 23 dernières années, il a toujours été actif à la Corporation aquatique maskoutaine, formant la majorité des sauveteurs présents sur le territoire.« Chaque année, je forme en moyenne entre 15 et 30 sauveteurs, principalement à Saint-Hyacinthe, indique M. Graveline. J’ai eu la piqûre dès que j’ai suivi mon cours de sauveteur et maintenant, c’est une véritable passion. »Au fil des années, il s’est également impliqué de différentes façons. De 2006 à 2009, il a notamment assuré la présidence de la Société de sauvetage du Québec. Maintenant, il prendra la tête au volet national dès mai 2014, devenant le premier président provenant de la Belle Province.« Pourquoi n’y a-t-il jamais eu de Québécois avant moi? C’est peut-être une question d’implication tout simplement, d’habiletés, de compétences et de timing. Mon expérience au Québec m’aide grandement à me préparer pour ce défi au volet national. »Ce rôle de président de la Société royale de sauvetage Canada sera exercé de façon totalement bénévole durant le mandat de deux ans qui lui est confié. « Ça se déroule principalement les soirs et les week-ends », affirme celui qui est aussi directeur général du CÉROM, un centre de recherche sur les grains établi à Saint-Mathieu-de-Beloeil. Il conservera d’ailleurs ce rôle professionnel durant son mandat.