18 février 2016 - 00:00
Retrait du chandail de Martin Brodeur
Un Maskoutain aux premières loges
Par: Le Courrier
Raynald Beauregard, Claude et Martin Brodeur ont pris la pose quelques heures seulement avant le retrait du célèbre chandail numéro 30.

Raynald Beauregard, Claude et Martin Brodeur ont pris la pose quelques heures seulement avant le retrait du célèbre chandail numéro 30.

Raynald Beauregard, Claude et Martin Brodeur ont pris la pose quelques heures seulement avant le retrait du célèbre chandail numéro 30.

Raynald Beauregard, Claude et Martin Brodeur ont pris la pose quelques heures seulement avant le retrait du célèbre chandail numéro 30.

Ami personnel et de longue date de Martin Brodeur, le Maskoutain ­Raynald Beauregard était aux ­premières loges le 9 février quand les Devils du New Jersey ont procédé ­au retrait du chandail numéro 30 de leur illustre gardien.

Pour rien au monde, l’ancien préposé à l’équipement du défunt Laser de Saint-Hyacinthe n’aurait voulu être ailleurs ce soir-là. Il a d’ailleurs savouré chaque moment de cette cérémonie grandiose en compagnie de la vedette de la soirée et d’une bonne dizaine de ses proches ­réunis dans une loge.

« Claude, son frère, ma conjointe et moi nous sommes rendus à Newark au New Jersey en auto pour la cérémonie. Nous avons été reçus comme des rois par le personnel des Devils qui nous ont pris en charge de A à Z. Martin ­a toujours pris soin de ses proches. C’est un homme généreux. C’était ­important pour lui d’avoir non seulement sa famille et d’anciens ­coéquipiers près de lui, mais ses amis aussi. Il n’était pas obligé de nous inviter, mais je crois que c’était aussi une façon de remercier ses proches de l’avoir soutenu tout au long de cette belle aventure. »

Il faut dire que l’amitié qui unit Raynald Beauregard à l’un des plus grands ­gardiens de but de tous les temps ne date pas d’hier. Elle remonte au stage junior de Brodeur à Saint-Hyacinthe. Malgré l’ascension fulgurante du cerbère parmi l’élite de la Ligue nationale de hockey et la gloire, ils ne se sont jamais réellement perdus de vue. Leur amitié sincère s’est maintes fois manifestée depuis, dans leur vie privée réciproque.

« J’ai traversé des hauts et des bas et Martin a toujours été là pour moi, je n’ai pas peur de dire qu’il m’a même sauvé la vie. C’est lui qui m’a redonné le goût de vivre. Il m’a pris sous son aile. C’est ­vraiment une bonne personne. Il mérite tout ce qui lui arrive. »

Et nul doute que le retrait de son ­chandail restera comme l’un des plus beaux souvenirs gravés à jamais dans la mémoire du Maskoutain. Même les ­préparatifs de cette cérémonie étaient aussi impressionnants, note M. Beauregard.

« Vers 16 h 30, nous avions pris un ­cocktail. Chaque invité a reçu un sac de souvenirs de la soirée contenant, entre autres, un livre de photo remémorant la carrière de Martin, un verre à son effigie, une pièce autographiée, etc. Ils avaient aménagé un espace pour prendre des photos officielles avec lui. Dans l’espace, on retrouvait la coupe Stanley ainsi qu’une immense statue qu’ils avaient ­bâtie en son honneur. Par la suite, nous sommes allés dans une loge du ­Prudential Center pour suivre la cérémonie. »

Et quelle cérémonie! Il en parle encore avec émotion.

« L’aréna était rempli et les fans portaient presque tous quelque chose avec le numéro 30 de Brodeur. Il est une vraie ­célébrité là-bas. La cérémonie comme telle a été très touchante. Martin a perdu son père depuis à peine un an et demi et sa mère ne pouvait pas être présente pour des raisons de santé. Lorsqu’il a remercié ses proches, en français, il avait la gorge nouée. Toute la famille avait les yeux pleins d’eau, moi également. Quel beau moment! Les Devils ont ensuite gagné le match et la fête s’est poursuivie à notre hôtel jusqu’aux petites heures du matin. Tout était prévu pour que les invités ne conduisent pas (rires)! »

La prochaine étape marquante sera sans contredit l’intronisation de Martin Brodeur au Temple de la renommée du hockey. Cela s’annonce comme une simple formalité pour celui qui a réécrit une partie du livre des records de la LNH durant sa carrière, en plus d’aider les ­Devis à remporter trois coupes Stanley.

Raynald Beauregard entend bien être de cette grande fête prévue pour 2018. D’ici là, il continuera de rendre visite à la mère et au frère de Martin Brodeur une fois par semaine environ, lui qui est pratiquement un membre de la grande famille Brodeur.

Avec la collaboration de Martin Bourassa

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