23 février 2012 - 00:00
Temple de la renommée de la médecine vétérinaire
Un Maskoutain ouvre le bal
Par: Jean-Luc Lorry
Le Dr Armand Tremblay, médecin vétérinaire.

Le Dr Armand Tremblay, médecin vétérinaire.

Le Dr Armand Tremblay, médecin vétérinaire.

Le Dr Armand Tremblay, médecin vétérinaire.

Le Dr Armand Tremblay a été intronisé dernièrement au Temple de la renommée de la médecine vétérinaire. Ce Maskoutain est le premier à recevoir cette nouvelle distinction créée par l'Ordre des médecins vétérinaires du Québec.

Cet amoureux de la faune animale a enseigné pendant 35 ans à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal située à Saint-Hyacinthe.

« J’ai vu défiler devant moi tous les vétérinaires aujourd’hui en fonction au Québec. De 1970 à 2005, j’ai eu le bonheur d’enseigner à des étudiants qui aimaient les animaux à l’extrême », indique avec la satisfaction du devoir accompli, le Dr Tremblay confortablement installé dans une salle de conférence de la Faculté.« Je crois que ma particularité comme professeur était d’être capable d’apprendre à mes étudiants à vulgariser la biochimie à leur future clientèle et ainsi de devenir de meilleurs vétérinaires. »Détenteur d’un doctorat en biochimie, le Dr Armand Tremblay s’est spécialisé dans l’étude des problèmes alimentaires de la vache laitière. « Au début des années 70, plusieurs maladies pouvaient entraîner une paralysie en raison de la volonté des producteurs d’augmenter la production laitière de leur cheptel », se souvient le médecin vétérinaire.Selon lui, plus de 40 ans plus tard, la vigilance doit encore être de mise malgré les progrès réalisés en génétique bovine.Au cours de l’histoire, la profession de vétérinaire a dû s’adapter à l’importance de certaines espèces dans notre société. « Aujourd’hui, on forme principalement des vétérinaires pour soigner les animaux de compagnie. L’une des raisons étant que la population de chien et chat est en hausse. Par contre, il y a 100 ans, c’était le cheval et dans les années 50 le cochon était davantage sous la loupe des vétérinaires », explique l’ancien professeur.

Retraite active

Lorsqu’il prend sa retraite de l’enseignement de la médecine vétérinaire, en 2005, pas question pour le Dr Tremblay de couper le cordon avec une profession qui le passionne.

Celui-ci est aujourd’hui secrétaire de la Société de conservation du patrimoine vétérinaire québécois. « Notre objectif est de conserver instruments, livres et documents pour fonder peut-être un jour un musée de la médecine vétérinaire », espère le Dr Tremblay. L’homme est également un bénévole actif dans sa communauté. Il officiera à titre de président d’honneur de l’édition 2012 du souper-bénéfice aux homards organisé par le Club optimiste Douville qui aura lieu le 26 mai au Centre BMO.

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