11 avril 2013 - 00:00
La Cité de la biotechnologie
Un parc technologique discret et une année de fondation flexible
Par: Martin Bourassa
La Cité de la biotechnologie de Saint-Hyacinthe célèbre-t-elle ses 6 ou ses 10 ans en 2013? Pour respecter les critères du prix international remis en 2011 par l'Association des parcs universitaires de recherche, on n'a pas craint d'insister plutôt sur l'envol tardif du parc au lieu de son année de fondation.

La Cité de la biotechnologie de Saint-Hyacinthe célèbre-t-elle ses 6 ou ses 10 ans en 2013? Pour respecter les critères du prix international remis en 2011 par l'Association des parcs universitaires de recherche, on n'a pas craint d'insister plutôt sur l'envol tardif du parc au lieu de son année de fondation.

La Cité de la biotechnologie de Saint-Hyacinthe célèbre-t-elle ses 6 ou ses 10 ans en 2013? Pour respecter les critères du prix international remis en 2011 par l'Association des parcs universitaires de recherche, on n'a pas craint d'insister plutôt sur l'envol tardif du parc au lieu de son année de fondation.

La Cité de la biotechnologie de Saint-Hyacinthe célèbre-t-elle ses 6 ou ses 10 ans en 2013? Pour respecter les critères du prix international remis en 2011 par l'Association des parcs universitaires de recherche, on n'a pas craint d'insister plutôt sur l'envol tardif du parc au lieu de son année de fondation.

Consacré Meilleur parc technologique en émergence au monde en 2011 par l'Association des parcs universitaires de recherche (AURP), la Cité de la biotechnologie vétérinaire et agroenvironnementale brille pourtant par son absence sur le site web de AURP Canada, son pendant canadien.

Une situation pour le moins paradoxale dans la mesure ou Mario De Tilly, directeur général du CLD Les Maskoutains et de la Cité de la biotechnologie, vétérinaire et agroenvironnementale, siège au bureau de direction de AURP Canada, la branche canadienne installée en Saskatchewan.

LE COURRIER a en effet constaté ces derniers jours que la Cité de la biotechnologie maskoutaine ne figurait nulle part dans la liste officielle des parcs de recherche du Canada présentée sur le site Internet de l’organisme (aurp.ca).On y énumère 12 sites au Québec, tous rattachés à Zones Québec Innovation, l’association qui regroupe les zones technologiques québécoises. On y retrouve entre autres la Technopole de la région de Thetford, Laval Technopole et le Technoparc de Bromont, mais rien sur Saint-Hyacinthe et sa fameuse Cité de la biotechnologie.Même silence sur le site web de Zones Québec Innovation, qui regroupe les parcs technologiques et les technopoles. La présidente de cet organisme, Natalie Quirion, attribue l’absence de Saint-Hyacinthe à un simple oubli lors de la dernière mise à jour du site Internet.« Saint-Hyacinthe devrait y être puisque Saint-Hyacinthe a réintégré nos rangs à l’automne 2012 après une absence de plusieurs années, quand le regroupement fonctionnait sous son ancien nom, celui de l’Association des parcs de recherche et technopoles du Québec. Saint-Hyacinthe est revenue au sein du groupe en même temps que se sont ajoutés les parcs technologiques de Sorel et Trois-Rivières. »Elle entendait veiller à ce que la situation soit corrigée sous peu.« Ce devait être déjà fait, je suis étonnée d’entendre ça. »

Célèbrer dix ou six ans?

La discrétion n’est pas le seul élément surprenant en ce qui concerne l’Association des parcs universitaires de recherche et la Cité de la biotechnologie maskoutaine.

Selon les informations disponibles sur le site de AURP (aurp.net), dont les bureaux sont situés en Arizona, le prix du Meilleur parc technologique en émergence est remis à des parcs technologiques en opération depuis moins de cinq ans, précise la définition de ce prix qui a été décerné pour la première fois en 2007.Or, le prix remporté par Saint-Hyacinthe en 2011 étonne dans la mesure où il est reconnu que la Cité de la biotechnologie, créée en janvier 2003 selon le Registraire des entreprises du Québec, célèbre ses dix ans en 2013. Ce dixième anniversaire a d’ailleurs été souligné par un dossier spécial publié le mois dernier dans le magazine spécialisé L’Actualité alimentaire, consacré au domaine agroalimentaire.Techniquement, la Cité de la biotechnologie était opérante depuis huit ans et non moins de cinq ans en 2011 lorsqu’elle a été honorée par l’Association des parcs universitaires de recherche. Elle aurait donc été inéligible au concours dans la mesure où l’on tient pour acquis qu’elle célèbre réellement ses 10 ans en 2013.« Nous n’entretenons aucune confusion, se défend Donovan Saint-Hilaire, responsable des communications au CLD Les Maskoutains, mais il est vrai que l’année de fondation de la Cité dépend un peu à qui on s’adresse. La charte de fondation de la Cité remonte à 2003, mais les premières opérations immobilières de la Cité datent de plus tard, autour de 2006. Elle existe légalement depuis 10 ans, mais dans les faits, le noyau n’a été lancé que vers l’année 2006. Entre 2003 et 2006, pendant la phase I, elle était pratiquement inopérante. Mais pour nous, la Cité a bel et bien 10 ans cette année. »Vérifications faites, le don de terrain du gouvernement du Québec qui a permis l’émergence de la Cité de la biotechnologie remonte à avril 2007.

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