La première chose qu’on voit en entrant dans la salle, c’est une peinture signée Rollande Boulanger. C’est elle qui a transmis cette passion à sa fille, qui a commencé à peindre à l’âge de 23 ans et qui n’a jamais abandonné sa passion. Le reste des peintures exposées ont été conçues entre 1988 et 2016, montrant l’évolution artistique de l’artiste valoise. « Cela fait environ trois ans que je peins mes propres idées », admet Karine Boulanger, qui aime présenter des personnages, souvent féminins, dans ses œuvres. Deux tableaux représentent aussi des geishas, qu’elle tenait à « remettre au premier plan ».
Une peinture retient aussi l’attention : celle signée à la fois par Karine et Rollande Boulanger. « Ma mère est décédée il y a 12 ans, et avait complètement cessé de peindre en 1998. J’ai retrouvé la peinture, non complétée, il y a quelques années. J’ai décidé de la terminer en y ajoutant ma touche. » Ainsi, l’idée derrière la toile et le ciel rosé sont crédités à sa mère, alors que Karine Boulanger a fait le reste, ajoutant ses propres couleurs et ses personnages. L’artiste tenait à garder la mémoire de sa mère vivante, et compte apporter une photo d’elle pour lui rendre hommage durant le vernissage.
Karine Boulanger espère que les gens seront nombreux à venir la rencontrer à son vernissage, le 27 janvier entre 17 h et 21 h. Son exposition sera installée à la bibliothèque T.-A.-St-Germain jusqu’au 10 février.