2 février 2017 - 00:00
Groupe Robin
Un pôle santé dans les cartons
Par: Jean-Luc Lorry
Le Groupe Robin espère construire un CHSLD attenant à une clinique médicale sur un terrain voisin au complexe pour retraités L’Eau Vive.  Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le Groupe Robin espère construire un CHSLD attenant à une clinique médicale sur un terrain voisin au complexe pour retraités L’Eau Vive. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le Groupe Robin espère construire un CHSLD attenant à une clinique médicale sur un terrain voisin au complexe pour retraités L’Eau Vive.  Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le Groupe Robin espère construire un CHSLD attenant à une clinique médicale sur un terrain voisin au complexe pour retraités L’Eau Vive. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le vieillissement de la population maskoutaine est au cœur des préoccupations de Nellie Robin, vice-présidente et chef de l’exploitation du Groupe Robin.


Alors que cet important promoteur immobilier de Saint-Hyacinthe vient d’annoncer la construction d’une résidence pour personnes âgées regroupant 310 logements, un projet de bâtir un centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) attenant à une clinique médicale est aussi dans les cartons du Groupe Robin.

« Mon objectif est de développer un pôle santé à proximité de l’hôpital Honoré-Mercier dont pourrait bénéficier les personnes qui demeurent dans nos résidences pour aînés », indique en entrevue au COURRIER, Nellie Robin.

Celle-ci mise sur une annonce du ministre de la Santé, Gaétan Barrette, pour la construction d’un CHSLD à Saint-Hyacinthe en partenariat avec le secteur privé.

« Nous avons obtenu le changement de zonage et les plans sont faits. Nous sommes prêts à déposer une soumission », précise Nellie Robin, qui pilote ce projet avec un associé dont l’identité demeure confidentielle.

Mi-janvier, le ministre Barrette a annoncé la construction d’un CHSLD de 96 lits au centre-ville de Granby qui sera bâti par un partenaire privé préalablement sélectionné par appel d’offres. 

Dans le cas où le Groupe Robin décrocherait ce contrat de Québec, l’entrepreneur prévoit bâtir un CHSLD sur un terrain vacant voisin du complexe L’Eau Vive situé sur le boulevard Casavant Est. 

Actuellement, la Ville compte deux CHSLD. Le Centre d’hébergement de l’Hôtel-Dieu-de-Saint-Hyacinthe qui dispose d’une capacité d’accueil de 408 résidents et le Centre d’hébergement Andrée-Perrault qui peut recevoir jusqu’à 66 résidents. 

Au Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Est (CISSSME), la construction d’un CHSLD n’est pas à l’ordre du jour pour le moment. « Après vérification auprès de la direction concernée, il n’y a pas de projet pour la construction d’un CHSLD sur le territoire », mentionne Daniel Vincent, porte-parole du CISSSME.

Du côté de Québec, la discrétion est de mise concernant l’intérêt de construire un nouveau CHSLD à Saint-Hyacinthe. « S’il y a des annonces, elles se feront en temps et lieu », nous a indiqué par courriel, Julie White, attachée de presse du ministre Gaétan Barrette.

Projet de polyclinique

Advenant que le projet de CHSLD du Groupe Robin voit le jour, une polyclinique serait construite à côté du futur centre d’hébergement. « Je n’ai pas le choix d’avoir une clinique médicale située à proximité d’un CHSLD », souligne Nellie Robin. 

Cette polyclinique, qui pourrait être privée, regrouperait sous un même toit de nombreux services médicaux comme l’accès à des médecins omnipraticiens et des médecins spécialistes, une pharmacie et possiblement un service de radiologie. 

Le Groupe Robin n’est pas le seul en Ville à travailler sur un projet de polyclinique.

L’été dernier, la Fondation Honoré-Mercier a signalé son intention d’établir une nouvelle clinique médicale à la Place Blanchet, en face de l’hôpital. 

Ce projet destiné à désengorger l’urgence est entre les mains du président et du vice-président de la Fondation Honoré-Mercier, le Dr Gilles Brien, et l’homme d’affaires Royal Lemieux. 

Cette future polyclinique devrait rassembler dans un même édifice, un groupe de médecine familiale (GMF), une clinique de radiologie ainsi que des services paramédicaux comme la physiothérapie ou l’ergothérapie. 

« Nos plans et devis sont faits. Nous attendons de connaître les besoins des médecins pour organiser l’agencement des bureaux », précise le Dr Brien au sujet de l’avancement du projet. Celui-ci vise une ouverture à la fin de l’année.

Gilles Brien espère que le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, accordera le statut de super-clinique à leur installation. 

Rappelons que Québec vise la création de 50 super-cliniques d’ici 2018. Jusqu’à maintenant, le ministre Barrette a annoncé deux super-cliniques, l’une à Montréal et l’autre à Sherbrooke. 

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