30 avril 2015 - 00:00
Mario De Tilly à Trois-Rivières
Un recrutement controversé
Par: Jean-Luc Lorry
Sur la photo, dans l’ordre habituel, Maxim Gélinas, président du conseil d’administration d’IDE Trois-Rivières; Yves Léveque, maire de Trois-Rivières, et Mario De Tilly, nouveau directeur général d’IDE Trois-Rivières. Photo Daniel Jalbert

Sur la photo, dans l’ordre habituel, Maxim Gélinas, président du conseil d’administration d’IDE Trois-Rivières; Yves Léveque, maire de Trois-Rivières, et Mario De Tilly, nouveau directeur général d’IDE Trois-Rivières. Photo Daniel Jalbert

Sur la photo, dans l’ordre habituel, Maxim Gélinas, président du conseil d’administration d’IDE Trois-Rivières; Yves Léveque, maire de Trois-Rivières, et Mario De Tilly, nouveau directeur général d’IDE Trois-Rivières. Photo Daniel Jalbert

Sur la photo, dans l’ordre habituel, Maxim Gélinas, président du conseil d’administration d’IDE Trois-Rivières; Yves Léveque, maire de Trois-Rivières, et Mario De Tilly, nouveau directeur général d’IDE Trois-Rivières. Photo Daniel Jalbert

Le processus d'embauche du nouveau directeur général d'Innovation et Développement (IDE) Trois-Rivières, Mario De Tilly, n'a pas fait l'unanimité là-bas.

Selon le chroniqueur du quotidien Le Nouvelliste, Jean-Marc Beaudoin, les candidatures locales ou régionales ont été volontairement écartées du revers de la main par le maire de Trois-Rivières.

« Le choix du nouveau directeur d’IDE Trois-Rivières n’a pas été sans provoquer un certain niveau de mécontentement dans la ville et la région. (…) Dès le départ, Yves Lévesque s’était convaincu qu’il fallait dénicher un nouveau directeur qui viendrait impérieusement de l’extérieur », écrit M. Beaudoin dans une chronique intitulée : « De Tilly : vision ou mirage? ».

Questionné sur la méthode de recrutement du nouveau directeur général d’IDE, le maire Lévesque ne nous a pas caché son vif intérêt de trouver la perle rare à l’extérieur de la région. « Je voulais avoir une personne de l’extérieur de Trois-Rivières qui viendrait avec des perspectives nouvelles et un regard différent sur le développement économique de la Ville, a-t-il indiqué au COURRIER. Je n’ai pas fait ce choix parce que nous n’avons pas de gens compétents à Trois-Rivières. Je ne suis pas là pour l’état d’âme des gens, mais pour recruter les meilleurs. »

Un second choix

Yves Lévesque nous a cependant confirmé que Mario De Tilly n’était pas son premier choix. Il avait d’abord jeté son dévolu sur le directeur général de la Société de développement économique de Drummondville, Martin Dupont.

« J’avais sollicité au départ Martin Dupont parce que je ne connaissais pas Mario De Tilly. M. Dupont était intéressé par le poste, mais il ne voulait pas faire le « move » pour différentes raisons », précise le maire Lévesque.

Martin Dupont a entre autres piloté le dossier du nouveau centre de congrès et d’exposition de Drummondville, un édifice flambant neuf qui sera un féroce concurrent dans la relance du tourisme d’affaires à Saint-Hyacinthe.

Même si IDE est un organisme qui, selon la direction du greffe de Trois-Rivières, s’apparente au défunt centre local de développement, donc soumis à la Loi d’accès à l’information, Yves Lévesque n’a pas voulu dévoiler le salaire de sa nouvelle recrue.

« Je peux juste vous dire qu’il y a une baisse de salaire comparativement à son prédécesseur Yves Marchand. Nous sommes très contents de l’entente convenue entre les deux parties », s’est limité à dire le maire sur ce sujet visiblement délicat.

Selon les documents et informations obtenus par LE COURRIER, M. De Tilly percevait à son départ un salaire de base de 150 000 $ à titre de directeur général du CLD Les Maskoutains et de sa corporation apparentée la Cité de la biotechnologie.

À titre de président-directeur général de Développement économique Longueuil, poste qu’il aura occupé pendant moins de 10 mois après son départ de Saint-Hyacinthe, M. De Tilly recevait un salaire annuel de 220 000 $, sans compter tous les avantages sociaux reliés à ses fonctions.

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