M. Saint-Jacques succède ainsi à Réjean Bessette qui présidait la Fédération de Saint-Hyacinthe depuis six ans et à Bernard Vincent, son homologue de Saint-Jean-Valleyfield qui occupait le même poste depuis quatre ans.
« C’est un grand défi pour moi de mettre en place l’harmonisation des deux anciennes fédérations », a indiqué avec enthousiasme M. St-Jacques qui s’implique à l’UPA depuis presque 30 ans.Avant de devenir président de la Fédération de l’UPA de la Montérégie, il occupait le poste de deuxième vice-président de la Fédération de Saint-Hyacinthe.Cette fusion n’entraînera aucune diminution d’emplois et les deux anciennes fédérations conserveront leurs bureaux respectifs, soit celui de Saint-Hyacinthe et de Saint-Rémi.Le principal impact de cette harmonisation demeure la réduction des syndicats locaux. En plus de diminuer de 29 à 15, ces nouveaux « syndicats de base » vont couvrir des territoires qui seront arrimés avec ceux des MRC.
Des défis
Le premier dossier sur lequel Christian St-Jacques souhaite intervenir est celui des secteurs agricoles en difficulté comme ceux du porc et du boeuf.
« Chaque mois, nous perdons des fermes dans ces deux secteurs. Il faut améliorer les programmes de soutien financier aux agriculteurs », estime M. St-Jacques.La Fédération de l’UPA de la Montérégie est la plus importante fédération au sein du syndicat agricole. Elle regroupe 11 250 producteurs agricoles et 7 080 fermes.