21 mai 2015 - 00:00
E.T. Corset
Un sauvetage partiel?
Par: Benoit Lapierre
Le conseil municipal pourrait se contenter d'une conservation partielle de l'ancienne manufacture E.T. Corset, sise au coin des rues Laframboise et Delorme.

C’est ce que le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil, a laissé entendre mardi soir au début de la séance du conseil, en faisant ses annonces.

Il a expliqué que les élus avaient besoin d’informations complémentaires avant de prendre une décision dans ce dossier. Ils doivent déterminer s’ils autorisent ou non la délivrance du permis de démolir qui a été demandé par le promoteur Stéphane Arès, nouveau propriétaire du plus vieux bâtiment industriel de Saint-Hyacinthe.

« Nous souhaitons mieux comprendre les intentions du promoteur, » a-t-il dit, expliquant que la Ville attendait des précisions sur son projet. Il a précisé que le promoteur devait aussi examiner la possibilité de préserver une partie de l’édifice pour l’intégrer à son projet.

Après la séance, le directeur général, Louis Bilodeau, a indiqué que la Ville avait demandé au promoteur d’évaluer la possibilité de restaurer l’édifice en tout ou en partie. « Le projet de requalification du site n’est pas le même avec ou sans E.T. Corset », a-t-il expliqué, rappelant que c’est la Ville qui avait commandé et payé l’étude de la firme ABCP sur l’exploitation du site Goodyear – E.T. Corset. « Est-ce qu’on y va avec le concept ABCP ou autre chose? C’est la question qui se pose », a ajouté M. Bilodeau, en confirmant que le conseil était divisé sur la question.

« Ce qu’on souhaite, c’est garder la tourelle, si c’est faisable », a admis le maire Corbeil, non sans laisser paraître son exaspération dans le dossier. « Moi, ce qui me préoccupe, c’est que ça peut compromettre un projet de développement de 40 millions $ avec 180 unités de logement. Les promoteurs ont l’air sérieux, mais le temps avance. Eux, ils ont une décision à prendre, et ils pourraient décider de se défaire de E.T. Corset », a-t-il laissé tomber.

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