14 février 2013 - 00:00
Stationnement incitatif
Un site de 1,6 million $ dans la mire du CITVR
Par: Le Courrier
Le CITVR et la Ville de Saint-Hyacinthe estiment que cette propriété située à l'angle de l'avenue Dieppe et du boul. Laurier Ouest est l'endroit idéal pour créer un stationnement incitatif intégré au réseau de transport collectif.

Le CITVR et la Ville de Saint-Hyacinthe estiment que cette propriété située à l'angle de l'avenue Dieppe et du boul. Laurier Ouest est l'endroit idéal pour créer un stationnement incitatif intégré au réseau de transport collectif.

Le CITVR et la Ville de Saint-Hyacinthe estiment que cette propriété située à l'angle de l'avenue Dieppe et du boul. Laurier Ouest est l'endroit idéal pour créer un stationnement incitatif intégré au réseau de transport collectif.

Le CITVR et la Ville de Saint-Hyacinthe estiment que cette propriété située à l'angle de l'avenue Dieppe et du boul. Laurier Ouest est l'endroit idéal pour créer un stationnement incitatif intégré au réseau de transport collectif.

À la recherche d'un lieu propice à la création d'un « stationnement incitatif » à Saint-Hyacinthe, le Conseil intermunicipal de transport de la Vallée du Richelieu (CITVR) et la Ville de Saint-Hyacinthe ont l'oeil sur un site commercial du boul. Laurier Ouest, dans le district Hertel-Notre-Dame.

L’achat de cette propriété grâce à une éventuelle subvention du ministère des Transports du Québec était, du moins, à l’ordre du jour de la dernière séance ordinaire du conseil d’administration du CITVR, lequel est présidé par le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Bernier.

D’une superficie d’un peu plus d’un hectare, l’emplacement en question est situé au 5810, boul. Laurier Ouest, à l’intersection de l’avenue Dieppe. On y trouve un centre commercial abritant les magasins Levi’s l’Entrepôt et Pantorama l’Entrepôt avec, entre les deux, un local inoccupé. Évalué à 1,6 million $, l’immeuble est la propriété d’une société de portefeuille, Sydrolar Holdings, qui a son siège social à Dollard-des-Ormeaux. Interrogé sur les intentions de la Ville et du CITVR, le maire Bernier a d’abord mentionné que ce nouveau dossier n’était aucunement relié au projet de train de banlieue avec gare intermodale et stationnement incitatif.Il a expliqué que la création d’un stationnement de ce genre au coin de Laurier Ouest et Dieppe permettrait à des automobilistes arrivant de l’extérieur d’y garer leur voiture et d’utiliser ensuite le transport en commun pour se rendre à destination. Il pense entre autres à bon nombre d’étudiants du Cégep et de l’Institut de technologie agroalimentaire, qui doivent payer des vignettes pour se garer dans des stationnements bondés. « Ça fait longtemps qu’on est interpellé à ce sujet », signale M. Bernier.À l’inverse, des résidants de Saint-Hyacinthe et des alentours pourraient aller se garer au stationnement du boul. Laurier pour monter ensuite dans l’autobus se dirigeant vers Mont-Saint-Hilaire et le terminus du train de banlieue. Le CITVR loue déjà des cases dans le stationnement du petit centre commercial, le long du boul. Laurier, pour les utilisateurs de la navette vers Mont-Saint-Hilaire (le circuit 25 de la route 116). L’achat de l’immeuble, qui comporte deux espaces vacants, permettrait au CITVR de donner plus d’ampleur à ce service. Le stationnement pourrait être agrandi à même les parcelles non exploitées, mais aussi par la démolition du bâtiment. Qu’adviendrait-il de l’édifice commercial? « On ne le sait pas encore. On regarde avec, et sans bâtiment », a indiqué la directrice générale du CITVR, Évelyne D’Avignon. Comme le projet n’en est qu’à l’étape de la demande de subvention, elle aurait préféré qu’il reste secret encore un moment. « Il ne faut pas en parler tout de suite », a-t-elle conseillé.Pour éviter tout risque de spéculation, elle admet que la Ville et le CITVR auraient pu prendre la précaution de créer une réserve foncière à même l’immeuble convoité. « Mais on ne veut pas faire ça », a-t-elle répondu.C’est donc par une négociation de gré à gré que la Ville et le CITVR entendent procéder dans ce dossier, si l’achat devient possible. La gérante du magasin Levi’s l’Entrepôt, Manon Lapointe, serait toutefois très étonnée que Sydrolar Holdings veuille vendre. « Je ne verrais pas pourquoi, les boutiques fonctionnent très bien. Il y a tellement d’Européens qui viennent ici pour des jeans, ça n’a pas de bon sens », assure-t-elle. Mais elle confirme que le stationnement de son magasin est devenu un point de chute très apprécié dans le transport collectif. « Il y a aussi beaucoup d’employés d’entrepreneurs en construction qui viennent ici pour le covoiturage. »

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