20 septembre 2012 - 00:00
Le processus de consultation se met en branle
Un sondage sur la question du tunnel
Par: Le Courrier
On prendra le pouls de 1 000 Maskoutains dans le dossier du prolongement du boulevard Casavant à l'aide d'un sondage téléphonique.

On prendra le pouls de 1 000 Maskoutains dans le dossier du prolongement du boulevard Casavant à l'aide d'un sondage téléphonique.

On prendra le pouls de 1 000 Maskoutains dans le dossier du prolongement du boulevard Casavant à l'aide d'un sondage téléphonique.

On prendra le pouls de 1 000 Maskoutains dans le dossier du prolongement du boulevard Casavant à l'aide d'un sondage téléphonique.

La Ville de Saint-Hyacinthe aura finalement recours à un sondage dans le cadre du processus de consultation publique qui devrait mener les élus municipaux à décider s’ils souhaitent construire un tunnel ou un passage à niveau dans le prolongement du boulevard Casavant, traversé par la voie ferrée du CN.

Cette décision viendrait clore un dossier qui traîne depuis six ans.

Le sondage, confié à la firme Léger Marketing, coûtera 10 360 $ à la Ville de Saint-Hyacinthe. Il est à noter que son résultat ne fera pas foi de tout : la décision finale reviendra aux conseillers. Le processus sera enclenché en octobre avec la distribution d’un document informatif de porte en porte par l’entremise d’un envoi postal.Ce document, préparé par le service des Communications de la Ville de Saint-Hyacinthe, promet d’être neutre en tout point et des plus exhaustifs. « Il faut se rappeler que les premières démarches effectuées dans ce dossier remontent à 2006. À travers les années, beaucoup d’informations se sont accumulées, certaines en contredisant d’autres. Nous avons retenu les informations les plus à jour en prenant soin de relater des faits uniquement, sans favoriser une option ou une autre. D’ailleurs, aucun élu n’a participé à la rédaction du document », a précisé Joëlle Jetté, chef de la division des Communications à la Ville de Saint-Hyacinthe. La brochure offrira une mise en contexte du dossier en expliquant l’importance de la voie de contournement et l’historique du projet. Puis, les options du tunnel et du passage à niveau seront comparées dans les moindres détails. Actuellement, 1 000 véhicules par heure empruntent cette portion du boulevard en période de pointe. Une fois bien informés, les Maskoutains seront ensuite conviés à trois séances de consultations publiques qui se tiendront le 16 octobre, en après-midi et en soirée, ainsi que le 22 octobre en soirée. Une ligne téléphonique et une adresse courriel seront également mises à disposition, pour que tous les citoyens puissent prendre part aux processus de consultation. Le sondage, effectué auprès de 1 000 répondants répartis de façon proportionnelle à travers les onze districts électoraux, se tiendra sur une semaine à partir du 24 octobre. Sa marge d’erreur sera de 3,2 %. « Je ne suis pas contre un sondage s’il se veut un outil pour aider les élus à faire leur choix », a signalé le conseiller David Bousquet, qui s’était prononcé en faveur d’un référendum sur la question. « On l’a vu aux dernières élections, un sondage ne donne pas toujours des résultats fiables. J’espère que les conseillers donneront plus de poids aux arguments présentés en consultation publique. »

Une subvention de 300 000 $

Si l’option du passage à niveau devait être retenue, le gouvernement fédéral a déjà confirmé l’octroi d’une subvention de 300 000 $ – sur un coût total estimé à 6,1 M$ – par le biais du Programme d’amélioration des passages à niveau de Transport Canada.

Aucune subvention n’a toutefois été accordée jusqu’ici pour la construction d’un tunnel, dont les travaux sont estimés à 28,7 M$. « Ce qu’on comprend, c’est qu’il faut d’abord obtenir l’appui du provincial pour que le fédéral s’engage aussi. Mais au provincial, on nous a dit qu’aucun programme ne répondait à notre projet de tunnel », a expliqué M. Bousquet. Des démarches avaient été entreprises auprès du ministère du Transport du Québec, qui ont toutefois achoppé avec la tenue de l’élection. « J’aimerais qu’on laisse le temps au député Émilien Pelletier de voir s’il y a quelque chose à faire, maintenant qu’il fait partie du gouvernement », a noté M. Bousquet. Son principal adversaire dans le dossier, Bernard Barré, souhaite plutôt que le conseil soit fixé au plus vite. « Si on avait respecté la décision de l’ancien conseil, on aurait déjà un passage à niveau depuis longtemps et le sujet serait clos », a-t-il fait remarquer. Si le conseil prenait une décision au cours de l’hiver, tel que prévu, l’option du passage à niveau pourrait se réaliser en 2013 alors que le tunnel pourrait être complété en 2015.

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