28 janvier 2016 - 00:00
Production laitière
Un stage pour pallier la pénurie de main-d’oeuvre
Par: Jean-Luc Lorry
André Mousseau, vice-président d’AGRIcarrières. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

André Mousseau, vice-président d’AGRIcarrières. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

André Mousseau, vice-président d’AGRIcarrières. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

André Mousseau, vice-président d’AGRIcarrières. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Devant la difficulté que rencontrent les producteurs agricoles à recruter des travailleurs, un projet de stage d’intégration dans le secteur de la production laitière en Montérégie a été mis en place.

Ce projet a été lancé dernièrement par AGRIcarrières, un comité sectoriel de main-d’oeuvre de la production ­agricole en partenariat avec le centre d’emploi agricole de l’UPA de la Montérégie.

« Aujourd’hui, on manque de temps pour recruter des travailleurs. En plus, les meilleurs candidats ne sont souvent pas disponibles puisqu’ils restent avec leurs parents pour assurer la relève », ­mentionne Yvon Boucher, président du Syndicat des producteurs de lait de la Montérégie-Est.

Pour être admissible à ce stage, il faut faire partie d’un groupe désavantagé par rapport à la recherche d’un emploi comme les personnes handicapées, les 55 ans et plus et ceux qui bénéficient de l’aide sociale.

Le programme de ce stage d’intégration en entreprise est établi comme tel : une journée d’observation sur la ferme du nouvel employeur, un stage rémunéré en ferme école de quatre semaines et un ­apprentissage rémunéré de 20 semaines dans une ferme laitière en Montérégie.

L’objectif visé est qu’au terme du ­processus de formation, le stagiaire soit embauché sur une base permanente et obtienne un certificat de qualification professionnelle.

« Dans le monde agricole, combiner les emplois avec les saisons représente un grand défi. Dans mon entreprise Le ­Cactus Fleuri, je fais appel à ce type de main-d’oeuvre depuis plusieurs années. Actuellement, j’ai deux stagiaires qui ­occupent des emplois subventionnés », indique André Mousseau, vice-président d’AGRIcarrières.

Ce projet s’est concrétisé grâce au ­financement du Fonds de développement et de reconnaissance des ­compétences de la main-d’oeuvre.

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