3 mars 2016 - 00:00
8e édition du Défi Futsal
Un succès malgré quelques pépins
Par: Maxime Prévost Durand
Le Défi Futsal a vu défiler une cinquantaine d’équipes lors des deux journées de compétition les 27 et 28 février à Saint-Hyacinthe.  Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Le Défi Futsal a vu défiler une cinquantaine d’équipes lors des deux journées de compétition les 27 et 28 février à Saint-Hyacinthe. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Le Défi Futsal a vu défiler une cinquantaine d’équipes lors des deux journées de compétition les 27 et 28 février à Saint-Hyacinthe.  Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Le Défi Futsal a vu défiler une cinquantaine d’équipes lors des deux journées de compétition les 27 et 28 février à Saint-Hyacinthe. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

L’organisation du Défi Futsal ne l’a pas eu facile pour sa 8

« En général, ça a bien été. Notre organisation est bien rodée côté logistique. Près d’une centaine de bénévoles sont venus nous aider durant la fin de semaine, que ce soit pour une heure ou pour toute une ­journée », a soutenu Vincent Cournoyer, le fondateur du Défi Futsal.

Le côté logistique a justement été testé en raison d’un bris dans le système de ­chauffage du gymnase de l’école Casavant, un des sites de la compétition. « On a dû ­refaire l’horaire des matchs, surtout pour la journée de samedi. Ça a fait en sorte qu’on a dû finir deux heures plus tard que prévu. »

Plus d’une cinquantaine d’équipes ont défilé lors des deux jours de compétition, dont quatre en provenance de Toronto. « Les meilleurs joueurs étaient ici. Le recruteur de l’équipe nationale était présent au tournoi et a pu évaluer les joueurs en vue du camp de sélection qui se tiendra les 18 et 19 mars. C’est un plus pour notre tournoi », s’est réjoui Vincent Cournoyer.

Le New York Ecuador Futsal Club était aussi inscrit au tournoi, mais s’est désisté à la dernière minute puisqu’il devait ­finalement participer à une compétition internationale de soccer à 5 extérieur. Ce désistement a certes déçu l’organisation, qui croyait accueillir sa première équipe internationale, mais un remplaçant lui a été trouvé rapidement. « On a tout simplement fait graduer une équipe de la division 2 qui voulait jouer dans la classe élite », a spécifié Vincent Cournoyer.

Le Défi Futsal espère toujours accueillir sa première équipe outre-frontière l’an ­prochain. « On veut grossir, prendre de ­l’expansion et aller chercher des équipes aux États-Unis », souligne-t-il.

La 8e édition du Défi Futsal a permis d’amasser près de 10 000 $, un montant qui sera redistribué de différentes façons dans la communauté maskoutaine. Une partie ira au Fonds d’aide optimiste Douville pour soutenir les jeunes sportifs issus de familles à faible revenu, puis une part ­servira à équiper certaines écoles de la ­région avec du matériel de futsal. Des bourses ­seront aussi remises à de jeunes joueurs.

Une équipe maskoutaine en demi-finale

Sur le terrain, le FC Saint-Hyacinthe a connu un beau parcours dans la division 2 du volet masculin élite, terminant premier du groupe B. Il a toutefois été stoppé en ­demi-finale par le FC Moules, perdant par forfait à la suite de deux expulsions. Le FC Drummond a été couronné dans cette catégorie grâce à une victoire de 2 à 1 en ­finale contre le FC Moules.

Dans la classe la plus relevée, masculin élite, une équipe torontoise a été ­couronnée pour une quatrième édition consécutive. Sans la moindre défaite dans son parcours, le Toronto Idolo a remporté le titre en ­disposant du Cinque Stelle FC, un club de la première ligue de futsal du Québec, par la marque de 3 à 0 en finale.

Dans le volet masculin compétition, le Wati FC, une équipe de Brossard, a signé cinq victoires en six rencontres pour mettre la main sur la coupe du Défi ­Futsal, un parcours similaire au White Sox (Laval), l’équipe ­championne de la classe féminine élite.

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