31 mars 2016 - 00:00
Vignette d’accompagnement touristique et de loisir
Un sursis de 5 000 $ pour Zone Loisir Montérégie
Par: Jennifer Blanchette | Initiative de journalisme local | Le Courrier
Les activités de la VATL se poursuivront au moins jusqu’en juin, mais Nancy Whitney, coordonnatrice des programmes pour ZLM, mise sur un financement à long terme.  Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Les activités de la VATL se poursuivront au moins jusqu’en juin, mais Nancy Whitney, coordonnatrice des programmes pour ZLM, mise sur un financement à long terme. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Les activités de la VATL se poursuivront au moins jusqu’en juin, mais Nancy Whitney, coordonnatrice des programmes pour ZLM, mise sur un financement à long terme.  Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Les activités de la VATL se poursuivront au moins jusqu’en juin, mais Nancy Whitney, coordonnatrice des programmes pour ZLM, mise sur un financement à long terme. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

La survie du programme de Vignette d’accompagnement touristique et de loisir (VATL), piloté par l’organisme maskoutain Zone Loisir Montérégie (ZLM), est assurée jusqu’en juin grâce à une subvention de 5 000 $ provenant de l’Office des personnes handicapées du Québec (OPHQ). La situation n’est toutefois pas au beau fixe puisque le financement à long terme continue de se faire attendre.

Cet hiver, ZLM avait sonné l’alarme quant à l’obligation de mettre fin au ­programme VATL le 31 mars, faute de financement récurrent. Pour que ce programme qui accorde la gratuité d’entrée à l’accompagnateur d’une personne âgée d’au moins 12 ans et ayant une déficience ou un problème de santé mentale ­continue d’exister, ZLM a besoin d’au minimum 50 000 $ par année.

Son cri du coeur a été entendu par l’OPHQ qui, en février, a remis un octroi de 5 000 $ tiré du budget discrétionnaire de la ­directrice générale, Anne Hébert.

Auparavant, la députée de Saint-­Hyacinthe, Chantal Soucy, avait ­également obtenu une subvention de 5 000 $ du bureau de la ministre ­déléguée à la Réadaption, à la Protection de la Jeunesse et à la Santé publique, ­Lucie Charlebois.

« Avec la somme de 10 000 $, nous ­estimons que le programme pourra ­perdurer jusqu’en juin », affirme Nancy Whitney, coordonnatrice des ­programmes pour ZLM.

Mme Whitney évite toutefois de crier victoire trop tôt, car même si les ­démarches de financement vont bon train, les 50 000 $ manquent toujours à l’appel. « C’est certain que les démarches sont entamées auprès des ministères, mais rien n’est jamais coulé dans le béton. »

En effet, l’OPHQ a reçu le mandat de trouver le financement nécessaire et les ministères de l’Éducation, du Loisir et du Sport, du Tourisme et de la Culture ont été sollicités pour qu’ils remettent la somme de 50 000 $.

« Nous espérons obtenir un financement récurrent, mais si au moins nous recevons la somme de 50 000 $ pour cette année, cela nous laissera le temps d’aller chercher du financement auprès de partenaires privés », explique Nancy Whitney.

Du côté de la députée Soucy, dont Mme Whitney tient à souligner l’implication, on indique que si les démarches ­auprès du gouvernement restent lettre morte, on relancera la ministre ­Lucie Charlebois dans les prochaines ­semaines.

La somme de 50 000 $ nécessaire ­annuellement pour assurer la survie du programme comprend entre autres le salaire d’un employé ainsi que la gestion et les frais associés au maintien du site Web de la VATL.

Le programme a été relancé en 1999 par ZLM et peut être utilisé dans plus de 1 500 endroits à travers la province.

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