7 décembre 2017 - 00:00
Championnat du monde senior d’haltérophilie
Un top 10 inespéré pour Tali Darsigny
Par: Maxime Prévost Durand
Tali Darsigny, tout sourire après un essai réussi. Photo LiftingLife - Joseph McCray

Tali Darsigny, tout sourire après un essai réussi. Photo LiftingLife - Joseph McCray

Tali Darsigny, tout sourire après un essai réussi. Photo LiftingLife - Joseph McCray

Tali Darsigny, tout sourire après un essai réussi. Photo LiftingLife - Joseph McCray

À sa première présence au Championnat du monde senior d’haltérophilie, disputé à Anaheim en Californie la semaine dernière, Tali Darsigny a livré une performance presque sans faille pour se hisser en 9e position dans la catégorie des 58 kg, un résultat pour le moins inespéré pour la protégée du club la Machine Rouge.


« C’est vraiment super! Je m’attendais à être au mieux 18e, mais il y a eu des athlètes qui se sont retirées et des contre-performances qui ont fait en sorte que j’ai monté au classement. C’est une belle surprise », s’est réjouie Tali après le dévoilement du classement final de la compétition.
L’athlète de 19 ans, la plus jeune chez les 58 kg, a terminé première du groupe B avec un total de 196 kg, soit 1 kg de moins que son meilleur résultat en carrière, enregistré quelques semaines plus tôt au championnat québécois senior. Elle a réussi cinq de ses six essais, cumulant 87 kg à l’arraché et 109 kg à l’épaulé-jeté. Cette dernière barre lui a permis de surpasser de 1 kg un record canadien junior qu’elle détenait déjà.
Sa performance lui permettait déjà d’espérer un top 10, même si 11 athlètes devaient toujours lever dans le groupe A. « Si tout le groupe A me battait, je terminais 12e. Je savais qu’étant donné les possibilités de médailles, les filles allaient partir avec des charges élevées et ça peut parfois mal tourner », a expliqué l’haltérophile de Saint-Simon. Ce qui devait arriver arriva, alors que trois athlètes ont enregistré des zéros, les disqualifiant du classement.
Malgré l’absence de son père et entraîneur Yvan Darsigny, une première pour elle en compétition internationale, Tali a su bien gérer son stress en montant sur le plateau. « Bizarrement, c’est le plus gros événement auquel j’ai participé et je pense que c’est celui où j’étais le moins stressée. Je me sentais en confiance », a-t-elle indiqué alors qu’elle se trouvait toujours en Californie.
Déception pour Rachel Leblanc-Bazinet
Les choses se sont un peu moins bien déroulées pour Rachel Leblanc-Bazinet, autre membre de la Machine Rouge qui vivait également son baptême du Championnat du monde senior. Aussi en compétition chez les 58 kg, l’athlète de Saint-Bruno a réussi trois de ses six essais pour un total de 176 kg, bon pour la 14e place.
« Je suis assez déçue de ma performance, mais je reste quand même très satisfaite d’avoir vécu une aussi belle expérience et je vais me reprendre l’année prochaine », a-t-elle commenté.
Plus tôt cet été, elle avait réussi à lever 188 kg au championnat panaméricain, soit 12 kg de plus que sa performance à Anaheim.
À sa première barre à l’arraché, elle avoue avoir manqué de concentration, impressionnée par le plateau, lui faisant rater sa tentative. Elle s’est toutefois reprise en complétant ses deux autres essais. L’épaulé-jeté a été plus difficile alors qu’elle a obtenu du succès lors d’un seul essai. « Je manquais de force, mes jambes étaient fatiguées et je n’ai pas réussi à remonter mon squat », a-t-elle expliqué.
Hsing-Chun Kuo, de Taipei, a raflé la première place des 58 kg avec un total de 240 kg. Les autres médaillées, Sykanya Srisurat, de la Thaïlande, et Rebeka Koha, de la Lettonie, ont quant à elles enregistré des totaux respectifs de 225 kg et 222 kg.
Seulement cinq autres Québécois ont représenté le Canada à ce Championnat du monde senior d’haltérophilie. Il s’agit de Maude Charron, Marie-Ève Beauchemin-Nadeau, Kristel Ngarlem, Alex Bellemarre et Mathieu Marineau.

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