13 octobre 2011 - 00:00
Trois accidents de travail dans la région
Un travailleur perd la vie chez Bonduelle
Par: Le Courrier
Un travailleur de l'usine Bonduelle est décédé, lundi matin, après avoir été heurté à la tête par une machine servant à vider les palettes de transport de matériel.

Un travailleur de l'usine Bonduelle est décédé, lundi matin, après avoir été heurté à la tête par une machine servant à vider les palettes de transport de matériel.

Un travailleur de l'usine Bonduelle est décédé, lundi matin, après avoir été heurté à la tête par une machine servant à vider les palettes de transport de matériel.

Un travailleur de l'usine Bonduelle est décédé, lundi matin, après avoir été heurté à la tête par une machine servant à vider les palettes de transport de matériel.

Trois graves accidents de travail sont survenus dans la région au cours de la dernière semaine dont un tragique, lundi matin, qui a coûté la vie à un travailleur de l'usine de transformation alimentaire Bonduelle de Saint-Denis-sur-Richelieu.

Luc Lavigne, 39 ans, originaire de Saint-Ours, était employé par l’usine depuis une dizaine d’années. Il tentait de mettre la main sur une boîte de conserve vide qui se trouvait sous un appareil utilisé pour vider les palettes de transport de matériel. La machine, toujours en marche, a heurté l’homme à la tête.

L’employé a été transporté à l’Hôpital Honoré-Mercier de Saint-Hyacinthe, où son décès a été constaté.La Commission de la santé et de la sécurité du travail et la Sûreté du Québec mèneront l’enquête. La CSST entend émettre ses recommandations d’ici quelques mois. Elle procèdera notamment à la vérification de la machine et des mesures de sécurité mises de l’avant par l’employeur ainsi qu’à la formation et à l’information fournies aux employés.Le syndicat des Teamsters, qui représente la centaine de travailleurs à l’emploi de l’usine, compte participer activement à l’enquête visant à déterminer les causes de l’accident afin de s’assurer que pareille situation ne se reproduise plus jamais et que les corrections à apporter à la machine ou aux méthodes de travail, s’il y a lieu, soient mises en place le plus vite possible.Comble de malchance, un autre accident de travail s’est produit dans la même usine la veille, dimanche, lorsqu’un employé s’est coincé la main dans le mécanisme d’une machine de découpage. Le service de Sécurité incendie de la Ville de Saint-Hyacinthe a même été appelé en renfort avec les pinces de désincarcération. L’homme s’en est finalement sorti avec une fracture à la main.

Pris dans une vis à grain

Un autre drame est survenu le 4 octobre, à Acton Vale.

L’accident s’est produit lorsqu’un travailleur s’est introduit dans un silo, alors que la vis à grain était en fonction. Il a été amputé d’une jambe après que son panlaton se soit pris dans l’engrenage.La CSST de la région Yamaska a réagi promptement aux trois accidents survenus en quelques jours sur son territoire et qui impliquaient tous de la machinerie en mouvement.Selon ses statistiques, les pièces en mouvement ont provoqué 20 % de tous les accidents de travail en 2010. Seulement pour la région de la Yamaska, les machines ont causé 266 accidents de travail l’an dernier.« Tous les secteurs d’activité sont touchés par de tels accidents. Il s’agit d’une priorité d’action en matière de prévention », a noté Héloïse Bernier-Leduc, porte-parole de la CSST pour la direction régionale de Yamaska.Notons que depuis 2006, le plan d’action Sécurité des machines prévoit la tolérance zéro en regard aux machines dangereuses. Les fautifs sont passibles d’amendes salées et de poursuites pénales lorsque les inspecteurs constatent l’existence d’un danger lié à l’accès à des pièces en mouvement.

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