12 novembre 2015 - 00:00
Usine Veolia de Saint-Hyacinthe
Un vent nouveau souffle à la direction
Par: Jean-Luc Lorry
Au premier plan, le nouveau directeur de l’usine Veolia de Saint-Hyacinthe, Martin Bouchard. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Au premier plan, le nouveau directeur de l’usine Veolia de Saint-Hyacinthe, Martin Bouchard. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Au premier plan, le nouveau directeur de l’usine Veolia de Saint-Hyacinthe, Martin Bouchard. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Au premier plan, le nouveau directeur de l’usine Veolia de Saint-Hyacinthe, Martin Bouchard. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Depuis quatre mois, un vent nouveau souffle à la direction de l'usine de ­régénération des huiles usées de Saint-Hyacinthe qui appartient à la multinationale française Veolia. ­L'entreprise espère que Martin ­Bouchard sera l'homme de la situation.

Depuis son démarrage durant l’été 2013, l’usine Veolia située sur l’avenue Pion a connu pas moins de trois directeurs.

Avant d’être recruté par Veolia Canada, Martin Bouchard a travaillé six ans à l’usine Kronos de Varennes qui se spécialise dans la production de chlorure.

Martin Bouchard a succédé à Bruno Bichot qui fut directeur de l’usine ­maskoutaine seulement un an. Durant son court mandat, M. Bichot avait atteint une série d’objectifs.

Parmi ceux-ci, ce dirigeant a réussi à­ ­­« reconstruire une équipe de gestion ­cohérente et efficace, à réduire les coûts de maintenance de 3,7 M$ à 1,7 M$ et à ­rétablir une communication constructive et transparente avec le ministère de ­l’Environnement du Québec », peut-on lire sur le profil professionnel de M. Bichot sur le site Web LinkedIn.

Avant de venir travailler à Saint-Hyacinthe, M. Bichot était directeur de production à l’usine Osilub, un centre de recyclage des huiles usées basé dans la municipalité du Havre en Normandie et propriété de Veolia et Total. Il y est retourné depuis trois mois.

À Saint-Hyacinthe, il avait succédé à ­Raynald Deslandes qui fut directeur ­technique-construction, puis directeur de l’usine Veolia de Saint-Hyacinthe d’octobre 2010 à octobre 2014.

Si l’on se fie au profil professionnel de ­Raynald Deslandes sur le site LinkedIn, le démarrage des opérations de l’usine ­maskoutaine ne semble pas avoir été de tout repos.

On peut lire qu’entre juillet 2013 et ­octobre 2014, ce dirigeant avait « maintenu un ­leadership mobilisateur face à toutes les ­difficultés rencontrées et ­corrigé avec ­ingéniosité les différents problèmes survenus ».

Depuis mars, M. Deslandes est chef de maintenance chez Sandoz, une compagnie pharmaceutique.

En octobre 2010, soit un mois avant le ­début des travaux de construction de l’usine de régénération des huiles usées, nous ­avions rencontré des dirigeants de Veolia Canada qui nous avaient alors donné une définition sommaire des activités de la future usine.

« Le procédé de re-raffinage se fera sous vide sans aucune émanation dans l’air. Notre centre de régénération ne comportera pas de cheminées. Des gens de Huston, Chicago, Paris et Rome se sont unis à l’équipe québécoise afin de faire de ce projet une réussite », avait alors déclaré Marc ­Guigère au COURRIER lors d’une rencontre tenue dans les locaux de l’ancien CLD Les Maskoutains en présence de son ex-directeur général Mario de Tilly et de ­Langis Gamache alors vice-président chez Veolia Canada.

Ces deux responsables ne sont plus à l’emploi de la filiale canadienne de Veolia. Marc Giguère est aujourd’hui directeur de projet chez GCM Consultants, une firme de ­génie-conseil dans le secteur industriel. Quant à Langis Gamache, il occupe un poste de directeur général au Groupe Mistras qui se spécialise dans le secteur métallurgique.

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