11 octobre 2012 - 00:00
Lancement de la saison théâtrale au Cégep de Saint-Hyacinthe
Une année qui en mettra plein la vue!
Par: Le Courrier
Les finissants de l'École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe et les metteurs en scène Frédéric Bélanger, Mario Borges, Michel-Maxime Legault et Luce Pelletier.

Les finissants de l'École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe et les metteurs en scène Frédéric Bélanger, Mario Borges, Michel-Maxime Legault et Luce Pelletier.

Les finissants de l'École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe et les metteurs en scène Frédéric Bélanger, Mario Borges, Michel-Maxime Legault et Luce Pelletier.

Les finissants de l'École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe et les metteurs en scène Frédéric Bélanger, Mario Borges, Michel-Maxime Legault et Luce Pelletier.

Les finissants de l'École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe ont enfin rencontré les metteurs en scène qui les dirigeront successivement au cours d'une des plus importantes années de leur carrière. De la comédie italienne de Goldoni à la dramaturgie espagnole de Lorca, la barre est haute pour les finissants 2012-2013.

Les 27 étudiants de la cuvée 2012-2013 de l’École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe seront bien entourés. Qu’ils soient en interprétation ou en production théâtrale, cette année de stage à l’interne les formera à tous les niveaux en vue de leur avenir au théâtre ou sur un plateau de tournage. Et la programmation répond à la hauteur des attentes!

Avec Frédéric Bélanger à la mise en scène, c’est dans un air de festivité que la saison débutera à la fin novembre. Sensible à une requête des étudiants qui voulaient travailler les textes du dramaturge Carlo Goldoni, Bélanger a choisi de présenter la pièce Les cuisinières. Avec une classe où la gente féminine est en supériorité, cette pièce qui se veut un hommage à la féminité semble tout à fait appropriée.« Les cuisinières est une grosse folie, une fête, une célébration de la femme sur scène. C’était le texte parfait parce qu’il n’y a pas trop de politique et parce que c’est rare que l’on ait sept beaux rôles féminins dans une pièce. Ce qui est sûr, c’est que ce sera un show qui va faire du bien », avance Frédéric Bélanger.Dès janvier, les étudiants pourront compter une seconde fois sur le travail de Michel-Maxime Legault qui signera la mise en scène de la pièce Rhinocéros d’Eugène Ionesco. Cette pièce écrite pour dénoncer la montée du totalitarisme à l’aube de la Seconde Guerre mondiale ne pouvait mieux tomber. « Cela faisait longtemps que je voulais mettre en scène cette pièce et la grève étudiante m’a confirmé que c’était le bon moment. Elle nous a amenés à nous poser la question : « plus je vieillis, est-ce que je me fonds à la masse ou si je continue à me battre pour mes idées? » Et je me suis dit que ce texte était parfait pour se poser cette question », explique Michel-Maxime Legault.Suivra en mars la pièce Fendre l’espace, dans une mise en scène de Luce Pelletier. Comme chaque année, la troisième représentation sera conçue des scènes d’auditions choisies par les finissants. Se voulant être à l’image de chacun, ces scènes seront reprises à leur sortie de l’École, au Théâtre de Quats’sous.Finalement, c’est dans le drame que la saison théâtrale 2012-2013 se terminera en mai. Dans une mise en scène de Mario Borges, les étudiants présenteront la pièce centrale de Federico Garcia Lorca Noces de sang. Histoire tragique d’amour et de désobéissance, ce spectacle qui est réglé avec la rigueur et la logique d’une formule mathématique est le tremplin idéal avant le grand saut pour les finissants.« Je voulais depuis très longtemps faire cette pièce, avance Mario Borges. Le texte n’est pas facile. Il est tragique, mais une grande poésie naît d’une histoire d’amour en même temps. On va essayer de trouver le bon ton à partir de cela. » Les billets des représentations seront en vente au cours de l’année à la Coopérative étudiante du Cégep de Saint-Hyacinthe ou à la billetterie de la salle Léon-Ringuet les soirs de représentation.

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