5 mars 2015 - 00:00
Fonds local d’investissement
Une bonne affaire pour Lacasse, Secco et le Centre de ­développement pharmaceutique
Par: Jean-Luc Lorry
En 2012, le CLD Les Maskoutains a accordé un prêt de 500 000 $  via le Fonds local d’investissement aux futurs acquéreurs du Groupe Lacasse. Sur la photo dans l’ordre habituel, le président du Groupe Lacasse, Sylvain Garneau; Guy Lacasse, l’ex-directrice générale adjointe du CLD Les Maskoutains, Nathalie Laberge; l’ex-maire de Saint-Pie, Pierre St-Onge et l’ex-directeur général du CLD Les Maskoutains, Mario de Tilly.

En 2012, le CLD Les Maskoutains a accordé un prêt de 500 000 $ via le Fonds local d’investissement aux futurs acquéreurs du Groupe Lacasse. Sur la photo dans l’ordre habituel, le président du Groupe Lacasse, Sylvain Garneau; Guy Lacasse, l’ex-directrice générale adjointe du CLD Les Maskoutains, Nathalie Laberge; l’ex-maire de Saint-Pie, Pierre St-Onge et l’ex-directeur général du CLD Les Maskoutains, Mario de Tilly.

En 2012, le CLD Les Maskoutains a accordé un prêt de 500 000 $  via le Fonds local d’investissement aux futurs acquéreurs du Groupe Lacasse. Sur la photo dans l’ordre habituel, le président du Groupe Lacasse, Sylvain Garneau; Guy Lacasse, l’ex-directrice générale adjointe du CLD Les Maskoutains, Nathalie Laberge; l’ex-maire de Saint-Pie, Pierre St-Onge et l’ex-directeur général du CLD Les Maskoutains, Mario de Tilly.

En 2012, le CLD Les Maskoutains a accordé un prêt de 500 000 $ via le Fonds local d’investissement aux futurs acquéreurs du Groupe Lacasse. Sur la photo dans l’ordre habituel, le président du Groupe Lacasse, Sylvain Garneau; Guy Lacasse, l’ex-directrice générale adjointe du CLD Les Maskoutains, Nathalie Laberge; l’ex-maire de Saint-Pie, Pierre St-Onge et l’ex-directeur général du CLD Les Maskoutains, Mario de Tilly.

Le Fonds d’investissement FLI-FLS (Fonds local d’investissement et Fonds local de solidarité), un important levier économique géré par le CLD Les ­Maskoutains, a contribué ces dernières années au développement du Groupe Lacasse, de Secco International et du Centre de développement pharmaceutique, a constaté LE COURRIER.

À la lecture des procès-verbaux du comité FLI-FLS de l’année 2012, dont nous avons obtenu copie en vertu de la Loi d’accès à l’information, ses membres avaient ­accordé à ces trois entreprises industrielles des prêts totalisant 800 000 $.

Le Groupe Nohco, une compagnie de gestion, avait déposé une demande pour un montant de 200 000 $ destiné à ­l’expansion de Secco Plastique (devenu Secco International), une entreprise ­maskoutaine spécialisée dans la fabrication de systèmes de ventilation destinés aux bâtiments agricoles.

Selon le registraire des entreprises, le Groupe Nohco est domicilié à la ­résidence du président-directeur général de Secco International, Éric Côté, qui en est l’actionnaire majoritaire.

À la lecture du procès-verbal de la ­rencontre du comité d’investissement du 14 février 2012 à laquelle assistaient quatre membres sur huit, ceux qui étaient présents hésitaient à accorder cette contribution financière remboursable.

« Puisque le projet ne crée pas d’emploi immédiatement, mais qu’il consiste à une première phase de développement de Secco Plastique et un accélérateur à la création d’une nouvelle entreprise, le ­comité se questionne sur sa position ­vis-à-vis de la demande de prêt. »

À la suite des réponses apportées par Frédéric Corbeil, responsable des ­dossiers de financement du FLI-FLS au CLD Les Maskoutains, la demande de ­financement fut finalement acceptée.

Interrogé sur le sujet, le président-­directeur général de Secco International, Éric Côté nous a répondu que ce montant qui n’a pas encore été intégralement ­remboursé fut utilisé pour acquérir un brevet et pour racheter des actions.

M. Côté explique que cette demande fut faite par le Groupe Nohlco puisque cette société de portefeuille est propriétaire de l’ensemble des actifs de Secco ­International.

Investissement record

Deux mois plus tard, le président du Groupe Lacasse, Sylvain Garneau, et son ancien propriétaire Guy Lacasse ­déposaient auprès du même comité une demande de financement de 500 000 $.

Cet investissement qualifié de record par le CLD était destiné à acquérir les ­actifs du manufacturier de mobilier de bureau de Saint-Pie qui appartenait alors à la multinationale américaine Haworth.

Dans son bilan économique 2012, le CLD Les Maskoutains indiquait que ­l’organisme avait participé au rachat et à la relance du Groupe Lacasse permettant ainsi la sauvegarde de 319 emplois.

Selon nos informations, ce prêt aurait été entièrement remboursé.

Le 21 août 2012, l’ex-directeur général du CLD Les Maskoutains, Mario de Tilly, s’était chargé en personne de la présentation au comité (où le quorum n’avait pas été respecté), d’une demande de prêt de 100 000 $ en faveur du Centre de développement pharmaceutique, un organisme apparenté à la Cité de la biotechnologie (corporation privée apparentée au CLD).

Même si les trois membres présents avaient demandé la raison de la ­contribution financière du FLI-FLS dans un projet de cette envergure, le prêt fut accordé.

La direction actuelle du CLD Les ­Maskoutains nous a confirmé que cette somme a été utilisée pour financer la construction de l’édifice situé dans la ­Cité de la biotechnologie.

Cet édifice logera un seul locataire, soit la compagnie pharmaceutique Sterinova qui est en attente d’une série d’accréditations pour démarrer ses opérations.

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