2 mai 2013 - 00:00
Ancienne administration du Cégep vs CLD Les Maskoutains
Une comparaison odieuse, selon Mario De Tilly
Par: Martin Bourassa
Une organisation et des sociétés affiliées, des cartes de crédit corporatives en quantité, des dépenses personnelles portées sur ces cartes de crédit, des comptes ouverts dans des restaurants, des voyages d'affaires, certains pourraient percevoir un air de déjà-vu dans les pratiques du CLD Les Maskoutains.

Mais il ne faut pas faire de parallèle entre les façons de faire au CLD et certains gestes ou situations qui ont contribué au départ du directeur général du Cégep de Saint-Hyacinthe, Jean Barbeau, et son bras droit, Luc Chagnon, au milieu des années 2000, selon le directeur général du CLD.

« On est à des années-lumière du Cégep de Saint-Hyacinthe, s’exclame Mario De Tilly. C’est particulièrement odieux de faire cette comparaison-là. »Il mentionne qu’il ne faut surtout pas perdre de vue la raison d’être du CLD.« Le Cégep a une mission de formation, nous on est une organisation de promotion et de prospection. C’est inscrit dans notre plan stratégique, dans notre plan d’action annuel et dans notre budget annuel. Tout est approuvé par une kyrielle d’individus et nous avons des résultats tout à fait exceptionnels. »À mots à peine couverts, il accuse LE COURRIER de mener une campagne de salissage. « Maintenant, ce qu’on essaie de faire, c’est d’extirper des éléments, de prendre des éléments pour être capable encore une fois d’apporter un doute sur tout, alors que dans la vie, il y a de très belles choses qui se passent. »M. De Tilly sait de quoi il parle quand il est question de l’ancienne administration du Cégep de Saint-Hyacinthe. Au plus fort de la crise de confiance qui a mené au départ précipité du directeur général, M. De Tilly avait démissionné avec fracas du poste de vice-président du conseil d’administration du collège maskoutain.« On discute, on discute, mais il ne se passe rien au conseil. On se rencontre pour manger des sandwichs, ça ressemble à un club social. On ne décide pas, on socialise (…) Ça manque de rigueur administrative à la haute direction. J’ai perdu confiance et je préfère passer à autre chose », avait expliqué M. De Tilly pour justifier sa démission en mai 2007, en ajoutant ne plus pouvoir tolérer le manque de transparence de l’organisation, tant à l’interne que dans ses relations avec les médias.Ironie du sort, celui qui a remplacé Jean Barbeau comme directeur général du Cégep de Saint-Hyacinthe, en l’occurrence Roger Sylvestre, siège actuellement au conseil d’administration du CLD et de la Cité. Il occupe d’ailleurs le poste de trésorier de la Cité.

M.B.

image